La quête du bonheur est-elle une spécificité des Lumières ?

Prud’homme Amandine et Redaelli Camille                                                                            Décembre 2020

« La quête du bonheur est-elle selon nous une spécificité des Lumières ? »

Seuls ou en binômes (ceux-ci peuvent être composés d'élèves de classes différentes), les élèves réalisent le travail d'introduction à la dissertation préparé en classe. Celui-ci fera 50 lignes au moins et sera rendu le jeudi 10 décembre.

Critères de cotation :        Intérêt                                        /10

                                       Syntaxe, lexique                        /10

                                      Consignes, liens logiques                /5

                                      Orthographe                                /5

Une spécificité c’est quoi ? 

Il y a différentes interprétations à ce mot qui peuvent totalement changer le sens de la question. Prenons cette définition : « qualité spécifique qui représente une caractéristique originale et exclusive. »

Selon cette définition, une spécificité est exclusive ce qui veut dire que la question revient à « Est-ce que la quête du bonheur vient exclusivement des Lumières ? ».

La quête du bonheur n’existait-elle pas déjà avant les Lumières ?

Cela veut dire qu’elle n’existait pas avant et qu’elle n’existe plus depuis ?

En quoi celle-ci est-elle nouvelle au siècle des Lumières ?

Plan :

Durant l’antiquité on en parlait déjà, c’est Aristote qui a mis des mots là-dessus :

La recherche du bonheur existait déjà à l’Antiquité “Le bonheur est un principe : c’est pour l’atteindre que nous accomplissons tous les autres actes” écrit Aristote. Mais au siècle des Lumières cette quête s’exprime d’une nouvelle façon et dans un style inédit.

La quête du bonheur auparavant :

À l’époque on cherchait déjà le bonheur mais on le voyait comme un objectif final, une fin céleste comme aller au paradis, on ne le recherchait pas forcément sur terre.

Le 17e siècle est dominé par la figure du Dévot. La quête du bonheur terrestre a peu de sens : seul compte le salut dans l’au-delà. L’homme étant forcément mauvais, il convient de lutter contre ses penchants mortifères pour les passions et les plaisirs.  

La quête du bonheur pendant les Lumières :

A la figure du dévot succède au 18e siècle celle du philosophe qui s’intéresse au bonheur humain. Au siècle des Lumières elle est vue d'une manière différente, les objectifs terrestres remplacent les fins célestes, c’est l’éducation, la diffusion des savoirs qui rendra la société globalement plus heureuse.

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