La place - Annie Ernaux
Fiche : La place - Annie Ernaux. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lisa005 • 1 Mai 2022 • Fiche • 494 Mots (2 Pages) • 576 Vues
Je vais passer à l'entretien : mon choix de lecture s'est porté sur le roman intitulé La Place, paru en 1983 et écrit par Annie Ernaux.
Annie Ernaux, de son vrai nom de Annie Duschen est née le 1er septembre 1940. C’est une femme de lettres française et elle est professeur de lettres. Elle a étudié à l’université de Rouen et à l’université de Bordeaux. Elle fait son entrée en littérature en 1974 avec Les Armoires vides, un roman autobiographique. En 1984 elle obtient le prix Renaudot pour l’ouvrage que nous allons étudier dans le parcours associé « Individu, morale et société », La place. En effet, La place est un roman autobiographique et sociologique publié en 1983. Dans ce roman, Annie Ernaux rend hommage à son père en évoquant les souvenirs de son enfance et en évoquant la biographie de son père décédé, ce roman est donc basé sur la mémoire de l’auteure.
La place nous raconte la vie de ce père avec un fort caractère, fière, borné et de la distance qui s’est créée entre lui et sa fille, elle nous raconte les différents métiers qu’il a eu au cours de sa vie et nous remarquons instantanément qu’aux yeux de cet homme, le travail se définit par les mains. Il s’attendait à ce que sa fille suive le même chemin que lui mais cette dernière va suivre de grandes études et à la suite de cela la communication entre eux deviendra complexe.
J’ai choisi le roman La Place de Annie Ernaux car dernier m’a particulièrement touchée.
Je me suis sentie associée à l’auteur lorsqu’elle abordait sa relation compliquée avec son père, il a du mal à accepter les choix de sa fille, et surtout ses choix professionnels ce qui crée un fossé entre eux puisqu’il porte énormément d’attention aux regards des gens et craint donc que les personnes voient sa fille comme une paresseuse puisque pour lui, le travail se résume aux mains, mais malgré cela nous retrouvons tout de même l’amour d’un père pour sa fille.
Je me suis surtout associé à ses sentiments lorsqu’elle a perdu un être cher avec qui elle n’a pas eu l’impression d’avoir « profité », elle évoque des souvenirs comme celui où il l’a conduisait de la maison jusqu’à l’école en vélo ou quand il l’a portait sur ses épaules en chantant et en sifflant.
J’ai également apprécié la façon dont nous avons une facilité à comprendre son histoire grâce à la plume qu’elle utilise donc l’écriture plate qui lui est venu naturellement et surtout puisque c’est celle qu’elle utilisait quand elle écrivait à ses parents, donc le lecteur se sent d’autant plus plongé dans l’histoire.
Au cours de l’histoire, j’ai eu l’impression de plonger avec elle dans ses souvenirs et de la suivre dans la réflexion de ses souvenirs qui peuvent être parfois difficile a retracé, nous avons appris à connaître son père et surtout nous avons chercher à comprendre pourquoi il se comportait comme cela avec elle.
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