La fonction de la littérature : distraire ou libérer ?
TD : La fonction de la littérature : distraire ou libérer ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar gilas • 16 Juin 2019 • TD • 343 Mots (2 Pages) • 1 163 Vues
Sujet : « En quoi la littérature peut-elle être un facteur de libération des peuples ? »
Vous répondrez à cette question en empruntant vos exemples dans les œuvres littéraires de votre programme de littérature.
Thèse : En faveur de l’idée que la littérature est facteur de libération
- « L’artiste, lorsqu’il critique, est une sorte de chirurgien dont la société a besoin quand elle est malade. Et il n’est dans le monde d’aujourd’hui aucune société qui ne puisse être tenue pour malade de quelque façon que ce soit. »
- « En littérature, l’engagement se justifie dans tous les cas par le désir de lutter contre des forces considérées comme négatives. » Alexandre Beaujour
- « Nous (les écrivains) ne sommes rien si nous ne sommes pas les défenseurs d’une cause, celle de la libération de tous les opprimés. » Frantz FANON
- « Écrire des romans est un acte de rébellion contre la réalité, contre Dieu, contre la création de Dieu qui est la réalité. » Vargas Llosa
- « Le roman a les mêmes pouvoirs qu’un volcan. Pareil au cataclysme qui a immobilisé une ville, il nous rend contemporains de ses habitants. » Jacques LAURENT
- « Seule la littérature permet de refaire le monde, grâce au caractère à la fois concret et abstrait, intérieur et extérieur du VERBE, grâce à son épaisseur sémantique. » Paul VALÉRY
Antithèse : Contre l’idée selon laquelle la littérature est un facteur de libération :
- « Dès qu’apparait le souci de signifier quelque chose, la littérature commence à reculer. » Alain ROBBE-GRILLET
- « La littérature est parfaitement inutile : sa seule utilité est qu'elle aide à vivre. » Claude Roy
- « L’artiste n’a jamais pu arrêter le triomphe du mal, il n’a jamais pu arrêter les sanglants non-sens de la vie. L’art n’est pas une puissance, il n’est qu’une consolation. » Thomas MANN
- « Je n’ai jamais eu l’intention de conduire quiconque où que ce soit. Le poète est comme un arbre dont les feuilles bruissent dans le vent, mais qui n’a le pouvoir de conduire personne. » Boris PASTERNAK
...