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La femme de 30 ans

Commentaire de texte : La femme de 30 ans. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  23 Avril 2018  •  Commentaire de texte  •  504 Mots (3 Pages)  •  1 936 Vues

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Commentaire de texte

Balzac, « La femme de trente ans », chapitre 1, 1842.

Dans cet extrait de texte réaliste, « La femme de trente ans » de Balzac, nous assistons à une parade militaire officielle commandée par l'Empereur Napoléon en 1813. A travers le récit, il nous plonge dans la réalité de cette époque, et nous décrit la scène telle qu'il la vit.

Comment Balzac aborde-t-il la légion Napoléonienne ?

Dans une première partie, nous verrons en quoi cette cérémonie militaire est officielle ; puis dans un second temps, nous étudirons le changement du statut de la foule, et enfin, pourquoi cette parade suscite-t-elle d'une émotion prémonitoire.

I/La description d'une cérémonie officielle.

La céremonie est solennelle.

Cette cérémonie officielle s'appuie sur une organisation militaire stricte : « masses carrées de ces troupes ». Balzac insiste sur la grandeur de cette céremonie « banderoles tricolores ».

Tous les corps de l'armée sont présents, le champs lexical de l'armée est présent « colonnels » « cavaliers » « grenadiers » « régiments ».

Les soldats sont vêtus de leurs tenues traditionnelles de combat, rappelant ainsi le caractère officielle de la parade « les troupes bariolées d'argent, d'azur, de pourpre et d'or ».

De plus, nous pouvons distinguer la hiérarchie militaire « les colonnels » les officiers supérieurs chargés de commander un régiment, les cavaliers sont comparés avec des chiens « chiens conduisant un troupeau le long d'un champs ».

II/Le changement du statut de la foule

La population est tout d'abord rejetée. Elle paraît comme un intrus avec la connotation de « curieux » qui donne une impression d'indiscrétion.

La foule est seulement spéctatrice, elle se montre passive face à la scène. Les citoyens sont mis en opposition avec la troupe, du fait que les organisateurs leur ont « concédé » (connotation péjorative qui marque l'abandon), un « petit espace de terrain ».

Puis dans un second temps, les spectateurs et les soldats se réunissent. Une communion sentimentale marquée par l'hyperbole d' « un enthousiasme indescriptible » qui traduit l'émotion intense que ressentent les spectateurs et les soldats autour de Napoléon.

III/Une émotion prémonitoire

Mais cette cérémonie, en plus de son côté officielle, revête d'un caractère prémonitoire.

La foule n'est pas rassurée, on évoque les dangers « dangers » ; « périls » ; « orage ». Les soldats ne sont pas non plus confiants l'adverbe « gravement » dans la phrase « attendent gravement les périls à venir » crée un lien avec le deuil.

Le narrateur s'implique dans ce point de vue « peut-être » dans la phrase « des adieux peut-être éternels » qui donne une issue défavorable des combats futurs. On parle « d'adieu », au sens définitif et irréversible et non de simple « aurevoir ».

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