La courbe de tes yeux- Paul Eluard
Commentaire d'oeuvre : La courbe de tes yeux- Paul Eluard. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mimicrd • 9 Mai 2022 • Commentaire d'oeuvre • 871 Mots (4 Pages) • 574 Vues
Un des poètes principaux du 20e siècle, mouvement du surréalisme,
La courbe de tes yeux est un poème extrait de son premier receuil : Capitale de la douleur paru en 1926 et entièrement dédié à sa première femme nommée Gala, il est le texte le plus célèbre du receuil sans savoir qui est le « tu » qu’Eluard désigne.
Problématique : Comment exprime-t-il un sentiment de dépendance amoureuse envers la femme aimée ?
Dans une première partie : de la ligne 1 à la ligne 5 - éloge de la fusion amoureuse
Dans une seconde partie : de la ligne 6 à la ligne 15 - Révélation du monde que lui permet le regard de la femme
Le poème entier ne fait que 2 phrases
Vers 1 : Alexandrin divisé en 2 hémistiches
Dans la 1e hémistiche: c’est la femme qui est là “tes yeux”
Dans le 2e hémistiche: c’est le poète qui est là “mon coeur”
“la courbe” → renvoie aux yeux, l’enveloppement
(Les yeux = métonymie = les émotions de la femme pour le poète)
Le coeur = métonymie = les émotions du poète
Vers 2 : “courbe de tes yeux” devient un “rond de danse et de douceur”cela renvoie à l’harmonie marquée par l'allitération en ”d”, et qui est renforcée par l’assonance des sons très nasaux comme “ou”, “on”, “an” qui produisent un effet de sérénité/harmonie
Vers 3 : Alexandrin // « berceau » renvoie à la naissance: La femme aimée a donc une force maternelle de protection // “nocturne” Peut renvoyer à l’angoisse, la peur, mais le poète nous rassure tout de suite en nous disant “sûr”.
Vers 4 et 5 : Changement de registre, mais reste dans lyrisme avec la présence de « je » cependant il est presque dans l’argumentation car on a une subordonnée de cause, introduite par: “c’est que” → “Et si je ne sais plus tout ce que j’ai vécu, c’est que tes yeux ne m’ont pas toujours vu.” -> Insistance sur la dépendance entre les yeux de la femme et sa vie
2e mouvement: Dans ce mouvement, le poète décrit le monde auquel les yeux de la femme lui
donnent accès. Du vers 6 à 12, on a donc la révélation de ce monde, qui semble être un monde de douceur et d’harmonie. On a une succession d’image nominales, une énumération:
Vers 6 : succession de décasyllabes d’images nominales qui renvoient à la nature et aux sens.
Il y a une assonance en “ou”, “au”, et allitération en « s » qui provoque presque un effet de calme. Évocation que de choses légères (mousse, feuille)
Vers 7 : “roseau du vent” Mouvement très doux va et vient du roseau grâce au vent
“sourires parfumés » synesthésie (mélange de 2 sens liés) la vue et le sens olfactif
= On a un monde entier qui s’ouvre avec des sens fusionnels
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