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La Belle et la Bête, Jeanne marie le Prince de Beaumont

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Par   •  22 Janvier 2016  •  Fiche  •  621 Mots (3 Pages)  •  6 004 Vues

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La Belle et la Bête, Jeanne marie le Prince de Beaumont

1757:

INTRODUCTION: Au XVIIIe siècle, le conte merveilleux fait partie du patrimoine culturel français. Il est issu des traditions populaires transmises de génération en génération par voie orale. Jeanne-Marie Leprince de Beaumont s’inspire de ces traditions pour rédiger des contes destinés aux enfants. L’un d’entre eux s’intitule La Belle et la Bête et est publié en 1757. Née à Rouen, elle a suivi une formation d'enseignante et a exercé ce métier en France avant de partir en angleterre. Ainsi pour apprendre le Francais à ses élèves, elle a choisi de leur lire des contes pour les instruire. Elle a alors publié, en 1750, un premier recueil, Le Nouveau Magasin de enfants qui a connu un vif succès.
Le passage que nous allons étudier est un apologue décrivant la rencontre entre le pére de la Belle et la Bête.

-lecture

-problématique

-annonce de plan

I- Forme du conte merveilleux au service d'un projet didactique

A)  Caractéristiques du conte merveilleux

  • personnages de la belle et la bête, peu individualisés et constituent

prototypes.

  • Récit didactique de madame LPDB, lois du genre,
  • Personnage du père : bonhomme l.1 ; terme qui désigne un homme simple bon  et vertueux à cette époque
  • Symboles : rose (l.2) ; cheval (l;1) ; château (l.6) ;  coffre (l.24)

B)  Visée morale du conte

  • monstre pas beaucoup décrit, permet au lecteur de l'imaginer dans diverses représentations
  • Appelle la bête, on dit de lui qu'il est horrible (l.4) ; voix terrible (l.5)
  • On en apprend + grâce à la réaction du marchand, permet de prendre la mesure de la laideur du montre car en le voyant « il fut tout prêt de s'évanouir » (l.4)
  • Propos impitoyable à l'égard de la bête : »il faut mourir pour reparer cette faute » (l.7)

II- Le procés du père

A) Discourt indirect et discours direct

  • discours indirect pour le père : marque sa crainte, sa soumission, la force de son amour paternel « il pensa au moins, j'aurai le plaisir de les embrasser encore une fois » (l.18)
  • dsiours indirect par : _ « il jura donc de revenir » ; « qu'il pouvait partir quand il voudrait »(l.19)
  • (l.22) « et le bonhomme dit en lui-meme »

B) La bète, personnage impitoyable

  • châtiment disproportionné montre carctère impitoyable de la bête, insensible à l'amour paternel du père qui voulait une rose pour sa fille
  • Insensible également à la bonne foi et noble intention du marchand, sa prière à genoux « le marchand se jeta à genoux »(l.9)
  • La bête refuse tout pardon et rejette l'argumentaire du père « partez si vos filles refusent de mourir pour vous »

→ cet argument d'autorité insiste sur la loi du plus fort qui est la meilleure, ici la force l'emporte sur la raison

III-  Une justice complexe :

A) Paradoxe de la bête

  • bonhomme affronte un dilemme, sacrifier sa vie ou celle de ses filles
  • valeurs morales qui l'emportent car sanas hésiter il se sacrfie → fait preuve de bonté et générosité
  • Il juge inutile de discuter d'avantage, par crainte de ne plus avoir le choix
  • monstre d'abord en vouvoiement → pour énoncer sa sentence cruelle

puis tutoiement → fait preuve d'humanité et générosité innatendue (l.25_26)

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