Fiche Bac Français: le poème Mai d'Appolinaire
Dissertation : Fiche Bac Français: le poème Mai d'Appolinaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar tropdelove79 • 7 Juin 2015 • 1 137 Mots (5 Pages) • 1 319 Vues
I. Titre ambigu
a. Le temps qui passe
- le fleuve, le courant de l’eau entraîne la barque = le courant de la vie + champs lexicaux de la vue et de l’eau par un défilé d’images = déroulement de la ballade et de la vie.
- La variété des paysages = cycle des saisons qui montre le temps qui passe + « pétales tombés des cerisiers de mai » et « flétris » => idée de dégradation de la beauté et de la jeunesse jusqu’à la mort.
- La 3ème strophe : lente = un quintil et une coupe différente des alexandrins : 4-5-3 ou 2-2-2-6 => impression de lenteur.
- Evocation du vent et de l’eau qui entraînent tout, montrant le cours de la vie
=> Fuite du temps.
b. Fixation du temps
- Place du souvenir : « Figé en arrière » => il y a des traces malgré l’éloignement
- Ambiguïté avec « ruines » (tout est détruit, a disparu) cachées, parées par le « mai » mais les souvenirs sont toujours là.
- Résistance des osiers : « secoue sur le bord les osiers » => les plantes plient mais ne cassent pas, comme le souvenir qui reste éternel.
- Impuissance de la parole, quoi qu’on dise il se souviendra : « roseaux jaseurs ».
- Musicalité de la dernière strophe avec la reprise comme un vieux refrain : « le mai le joli mai » => idée que tout revient.
=> Mai revient tous les ans + rimes embrassées qui amène une répétition.
II. La mélancolie amoureuse du poète
a. Un amour impossible
- Au début : image d’un amour printanier = « Le mai le joli mai » + champ lexical des fleurs, les personnages d’une romance = « Des dames » + « je » un jeune homme, sentiment d’admiration avec amplification (hyperbole) = « Vous êtes si jolies ».
- dames sont inaccessibles étant en en « haut de la montagne » et le jeune homme en barque sur le Rhin => rencontre impossible, idée d’obstacle avec « vous êtes si jolies mais » avec un jeu de mots : « le mai le joli mai » sur les sonorités.
- Le protagoniste se résigne : personnification de sa mélancolie avec « pleurer les saules » = les saules déplorent l’amour impossible.
b. Un amour qui n’est plus que souvenir
- L’amour est fini : présence du passé composé = « celle que j’ai tant aimée ».
- Souvenir de la femme aimée avec une métaphore = « pétales tombés », « sont les ongles » ; et comparaison : « pétales flétris sont comme ses paupières ».
- Le souvenir demeure, reste « en arrière » et « se figeaient » mais aussi avec « éloignait et « lointain ».
- On peut voir les restes de l’amour par « les ruines » : il reste des souvenirs.
c. Effacement du poète
- Les deux premières strophes suggèrent un jeune homme « je » + s’adresse à ses interlocutrices par « vous êtes si jolies ».
- Puis il se parle à lui-même : « que j’ai tant aimée ».
- Dans les strophes 3 et 4 : il n’y a plus de pronom, le poète est remplacé par un mini cirque = « Un ours un singe un chien », « tziganes » « roulotte traînée par un âne » + idée qu’il ne reste presque plus rien avec l’anaphore de « un ».
- Dans la strophe 4 : présence de ruine et de végétaux (champ lexical du végétal) => les êtres humains ont disparu, l’accent est mis sur la nature et le paysage, il ne reste plus personne.
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