Extraire la beauté du mal / Baudelaire

        « Extraire la beauté du mal » est une ambition bien grande qu’avaient beaucoup de poètes du dix-neuvième siècle, Charles Baudelaire faisait parti de ceux là. Dans les Fleurs du Mal, recueil de poème sortie plusieurs fois, en 1857 pour la première fois, mais aussi en 1861, avec un projet de préface expliquant cette ambition, « Il m’a parut plaisant, et d’autant plus agréable que la tache était difficile », expliquait-il. Il est donc intéressant de se demander comment le mal peut se transformer en beauté, par le billet de la poésie. Pour cela, une première partie montrera que la beauté peut venir de la laideur, puis dans un second temps, qu’elle peut être aussi tirée de la mort et de la tristesse.

I. La beauté extraite de la laideur

        a. La laideur qui fait peur

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        b. La laideur qui dégoûte

                - « J’aime l’araignée » : La répulsion qu’inspirent les araignées

                - « Une charogne » : Le dégoût d’un cadavre

                - « Le monstre »

II. La beauté extraite de la mort et de la tristesse  

        a. La tristesse

                - « Spleen : Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle »

                - « Spleen : Pluviôse, irrité contre la ville entière »

                - « Spleen : Je suis comme le roi d’un pays pluvieux »

        b. La mort

                - « La mort des artistes » : Une mort qui inspire

                - « Le rêve d’un curieux » : Une mort pas si terrible

                - « Le Léthé » : Une mort douce et tranquille

        La poésie a donc toutes les facultés pour changer le mal en beauté, en se servant du dégoût, de la peur, de la tristesse ou encore de la mort comme d’objet poétique. On peut voir la beauté partout, même dans le mal. Il serait alors peut être intéressant de se demander pourquoi le mal est considéré comme tel, alors que des poètes comme Baudelaire arrivent à en tirer de la beauté.

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