Exemple de corpus rédigé
Thèse : Exemple de corpus rédigé. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar zaiko • 18 Octobre 2017 • Thèse • 1 082 Mots (5 Pages) • 38 086 Vues
Exemple de question de corpus rédigé :
Nous avons affaire ici, à un corpus de trois textes, portant tous sur l’argumentation : Le premier est un extrait des Pensées de Blaise Pascal de 1670. Le second est un extrait d’Encyclopédie de Denis Diderot, de 1751-1772. Le troisième extrait provient de L’Espèce humaine de 1947. L'intégralité de ces textes portent une réflexion sur l’homme. Nous expliquerons donc les caractéristiques contradictoires qui se retrouvent en l’homme. Nous montrerons d’abord comment il est représenté de par sa grandeur, puis dans une seconde partie nous verrons à l’inverse qu’il fait preuve de faiblesse et de bassesse et pour finir nous étudierons les procédés de contradictions communs aux trois textes.
Les auteurs des trois textes font face à des questions fondamentales qui se pose à l’homme qui sont bien sûr celle de son identité. Les auteurs y développent des constats et proposent donc une interprétation.
En effet les Texte A, B et C nous présentent l’homme comme étant « grand ». Un fait allant au-delà des apparences : «Je puis bien concevoir un homme sans mains, pieds, tête […] Mais je ne puis bien concevoir l’homme sans pensée » (Texte A, l.1-3) cela nous montre que pour Blaise Pascal la pensée est une caractéristique essentielle de l’homme, qui le rend « noble ». De plus pour renforcer cette idée Blaise Pascal utilise tout au long du texte le vocabulaire de la pensée et le champ lexical du savoir : « pensée » « roseau pensant » « à bien penser » « apprend » « connaît » « sait ». Pour Denis Diderot l’homme est supérieur de par sa nature, il affirme que la pensée de l’homme est une conséquence de sa supériorité sur l’animal ou bien encore de l’inanimé : « Une preuve de la supériorité de ses moyens » (l.5) « Par conséquent de sa nature » (l.5) « toutes leurs actions rassemblés laissent encore entre elles et l’homme une distance infinie ». De plus Diderot utilise des hyperbole qui donnent une impression de grandeur et de puissance : « ce roi de la nature » (l.11) « on ne peut qu’être frappé de cet avantage lorsque qu’on regarde les travaux immenses de l’homme » (l.6) « franchir les mers, mesurer les cieux » (l.8). On retrouve donc dans les textes A et B un homme grand et puissant par sa capacité à penser et à effectuer une réflexion. Tandis que pour Robert Antelme l’homme est grand car il représente l’unicité : « l’unité de cette espèce » (l.19) « il y a une espèce humaine » (l.17) ou encore le pronom « nous » pour désigner l’espèce humaine. Pour lui c’est une espèce forte et fixe : « solidité de cette espèce et de sa fixité » (l.13) donc le fait que l’homme soit une seule et même espèce représente la grandeur et c’est ce qui fait sa puissance.
Cependant pour ces trois auteurs, cela ne fait pas de lui un être parfait. En effet l’homme n’est pas sans défauts. Dans ces trois textes les auteurs nous montrent une face de l’homme plus négative, par exemple texte A, Blaise Pascal considère l’homme comme étant faible : « l’homme n’est qu’un roseau , le plus faible de la nature » (l.9) « une goutte d’eau, suffit pour le tuer » (l.11) il considère même le fait que l’homme puisse penser comme un désavantage sur l’univers : « et l’avantage que l’univers a sur lui, l’univers n’en sait rien ». Dans les textes B et C, les auteurs décrivent l’homme dans l’atrocité de ses actes, Denis Diderot utilise des mots comme : « bassesse » « atrocité » « monstrueux » l’homme fait donc preuve de bassesse, il a des mauvais principes qui le pousse à commettre des atrocités. Robert Antelme, lui, dans l’Espèce humaine, montre les actes atroces commis par l’homme, il utilise le rêve nazi comme exemple de ce que l’homme est capable : « Mais leur comportement et notre comportement ne sont que le grossissement, la caricature extrême » (l.20-21) « de comportements, de situations et qui sont dans le monde et qui sont même cet ancien monde véritable auquel nous rêvons » (l.22-23) il compare donc les comportements actuels à ceux du rêve nazi capable de commettre des atrocités, seulement personne ne veut ou ne peux reconnaître cette réalité.
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