Exemple de question sur corpus

Questions sur corpus n°2

        Le corpus est constitué d’extraits de Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand (1897), de Bérénice de Jean Racine (1670), et de Forêts de Wajdi Mouawad (2006). Ces textes ont pour point commun d’être des scènes d’expositions ayant de la tragédie. La question que nous pouvons nous poser est :  En quoi ces trois scènes relèvent du registre tragique ?

        Ces trois textes sont basés sur un registre tragique de par le fait que l’on a affaire à des situations dramatiques que vivent les personnages.

Dans le premier texte, Bérénice est le personnage qui parle le plus, je le suppose car c’est notre personnage principal.

Notre protagoniste s’adresse à deux personnages, l’un nommé Antiochus qui est le roi de Comagène ainsi que Titus qui lui est l’empereur de Rome.

Dans le deuxième texte, le protagoniste est nommé Cyrano, celui-ci va à la recherche de son amie nommée Roxane pour lui dédier un dernier au revoir depuis qu’il ait été blessé alors qu’il était au combat.

Le troisième texte est interpréter par deux personnages qui sont tous deux nos protagonistes l’une Sarah Cohen résistante ainsi que Ludivine Davre elle aussi résistante durant la Seconde Guerre Mondiale, fuyant l’Allemagne et ses nazis, elles sont aidées par deux autres personnages qui se nomment Ambroise ainsi que de David A. Sturton qui les aident à sauver l’enfant de Sarah et d’en prendre la charge.

        Les personnages sont tragiques, cela est définissable facilement.

Dans le premier texte, Bérénice est heurtée à un choix tout en sachant qu’elle aime Titus, cependant Antiochus éprouve des sentiments réciproques envers elle alors que ces deux hommes préfèrent mourir de cet impossible amour. Cette pauvre Bérénice n’en est que plus déstabilisée : [« Je ne vois que des pleurs, et je n’entends parler que de trouble, d’horreurs, de sang prêt à couler. »] elle décide alors de les laisser tous les deux : [« Ne suivez point mes pas. »]

 Dans le deuxième texte, Cyrano s’exprime sur ses sentiments envers Roxane par transparence avec Christian qu’aime Roxane par des lettres.

Gardant ce masque de celui qui fait bon ami, il aimerait enlever ce qui fais de lui un homme laid. Il est et restera toujours victime de lui-même malgré la mort de Christian.

Au combat, il recevra une grave blessure dont il succombera après être allé voir Roxane. Peu avant, elle récupérait une lettre sur la dépouille inanimée de Cristian que Cyrano avait écrite.

Roxane lui fit lire à haute voix dans l’obscurité pour connaître la vérité : [« Comment pouvez-vous lire à présent ? Il fait nuit »]. Si bien lues, la vérité éclata : [« Les lettres, c’était vous… »]

         Dans le dernier texte, la position de Sarah est la plus complexe.

 Elle est juive, elle fait passer son enfant dans les mains d’un aviateur qui lui le confier à un autre suite à une interrogation.

De par la bonté d’Ambroise qui lui dit qu’elle est recherchée ainsi que celle de son amie Ludivine qui lui fais don de sa vie s’échangeant leurs identités Sarah et son enfant peuvent-être sauvés : [« Ludivine, regarde-moi, je suis Sarah, c’est moi ! »], Sarah échappe donc à cette mort certaine, mais Ludivine mourra.

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