Exemple de corpus
Dissertation : Exemple de corpus. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sarahlouise • 25 Mars 2019 • Dissertation • 844 Mots (4 Pages) • 3 341 Vues
Le corpus qui nous est présenté comprend trois extraits de romans, écrit respectivement au XVII, XIX et XX ème siècle. Le premier texte est un extrait de La Princesse de Clèves, écrit par Madame de Lafayette, en 1678. Le second texte est quant à lui extrait du roman Les Misérables, de Victor Hugo, écrit en 1862 et le dernier est un extrait de A l’ombre des jeunes filles en fleurs, rédigé par Marcel Proust en 1919.
Ces trois textes sont basé sur la vision de la jeune fille, chacun à une époque différente, exprimée de façon distincte.
Tout d’abord, les trois textes sont portés sur le même sujet, qui n’est autre que « la jeune fille ». En effet, Hugo décrit le physique atypique d’une jeune fille, Proust lui décrit plutôt le comportement d’un groupe de filles tandis que Mme de La Fayette décrit elle les traits de caractère et physique attirant d’une jeune fille.
Ils ont cependant le même objectif, porter un regard critique sur les attributs physique et morales des jeunes filles. Chaque personnage mit en valeur est différent, tant par ses caractéristique physique ou moral.
En effet, la représentation des personnages ne présente aucune similitude. Par exemple, dans « La Princesse de Clèves », la jeune fille est décrite avantageusement, avec l’utilisation d’adjectif descriptifs comme « grande beauté, traits réguliers, pleins de grace et de charme, etc.. », autant physiquement que moralement. Contrairement à cet extrait, celui de Victor Hugo nous montre l’image d’une jeune fille sans aucun traits de beauté physique. Elle est décrite comme have, chétive, décharnée, des adjectifs utilisés pour mettre en valeur ses défauts.
Mise à part sa description physique, on ne sait rien de cette jeune fille mystérieuse, pour laquelle on ne peut que ressentir de la compassion, tandis que dans l’extrait de Madame de La Fayette, on apprend une partie du passé de la jeune fille.
Proust, quant à lui, décrit un groupe de jeune filles avec des attitudes méprisantes envers le monde en général. Se déplacant en groupe, elles donnaient l’impression de se sentir au-dessus des gens qui les entouraient, « elles eussent jugé que la foule environnante était composée des êtres d’une autre race » « elles n’avaient à l’égard de ce qui n’était pas de leur groupe aucune affectation de mépris ». Ce comportement se rapproche de celui qu’on connaît de nos jours, et on peut voir, grace aux dates des écrits, l’évolution de la jeune fille à travers plusieurs écrits.
En conclusion, on remarque une évolution de la vision de la jeune fille au fil des siècles. L’image d’une jolie fille bien éduquée, provenant de la bourgeoisie du XVIIè siècle, passant par celle d’une « pauvre fille », qui au final devient attachante et qui nous fait ressentir de la compassion et pour fininr celle d’un groupe de jeunes filles dédaigneuses, se pensant au-dessus de tout autre être les entourant, vivant au XXè siècle.
La vision de la jeune fille s’est dégradée, d’abord physiquement puis moralement, en nous faisant réflechir sur celle qu’on a aujourd’hui.
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