Etude du personnage de Mme de Chartres dans la Princesse de Clèves
Résumé : Etude du personnage de Mme de Chartres dans la Princesse de Clèves. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar practice • 27 Janvier 2022 • Résumé • 951 Mots (4 Pages) • 653 Vues
PdC : Lecture linéaire du personnage de Mme de Chartres
La Princesse de Clèves est un roman historique, classique, publié en 1678 anonymement. L’écrivaine trace son histoire dans le faste de la cours des Valbis, pendant la Renaissance. La cours apparaît comme un lieu d’intrigues amoureuses et politiques. Ce court roman, considéré comme un des premiers romans psychologiques de la littérature française, raconte l’histoire d’une jeune femme élevée dans la vertu. Mariée à un homme qu’elle n’aime pas, Mr de Clèves, et amoureuse d’un autre. Elle lutte contre ce sentiment, et ces sentiments sont donc le cœur du récit. Le roman s’ouvre sur le portrait de la cour de France durant le règne de Henry II. Sa mère, Mme de Chartres, se charge de son éducation, et lui inculque la notion de vertu, tout en cultivant sa beauté et son intelligence. A près avoir perdu son mari, elle avait passé plusieurs années sans revenir à la cour. La plupart des mères s’imaginent qu’il suffit de ne parler jamais de la galanterie devant les jeunes personnes pour les en éloigner, une opinion totalement opposée à celle de Mme de Chartres. Elle faisait souvent à sa fille des peintures de l’amour en lui montrant ce qu’il a d’agréable, pour ensuite mieux la persuader de la fourberie des hommes. Elle lui racontait leur peu de sincérité, leurs tromperies et leurs infidélités. Elle prenait surtout grand soin de s’attacher à l’argument que ce qui seul peut faire le bonheur d’une femme, est d’aimer son mari et d’en être aimée. L’extrait se déroule dans la première partie du roman, à la page 54 de l’édition « Le Livre de Poche », juste après la présentation des personnages. Les bornes de l’extrait sont : « Elle était de la même maison que la vidame de Chartres, et une des plus grandes héritières de France ; sont père était mort jeune, et l’avais laissée sous la conduite de madame de Chartres, sa femme, dont le bien, la vertu et le mérite étaient extraordinaires. » à « qui est d’aimer son mari et d’en être aimée ». On peu donc être amenés à se poser la question suivante : Comment la déviance du chemin de l’éducation de Mme de Chartres est-t-elle la raison de l’échec amoureux de sa fille ? Pour répondre à cette question, nous allons analyser l’extrait en 3 parties : l’éducation loin de la cour et la vision pessimiste de l’amour.
LECTURE DU TEXTE
Premier Mouvement : Une éducation dispensée par la mère qui repose sur des valeurs aristocratiques loin de la cour
Mme de Chartres se déduit à l’éducation de sa fille tout au long de son absence pour la préparer à la cour. Elle lui apprend la vertu et l’amabilité, et prend soin de développer sa beauté et son intelligence. La métaphore qu’utilise l’auteur « cultiver » nous indique le potentiel de beauté et d’intelligence de Mlle de Chartres qu’exploite au maximum sa mère. Ensuite, les métaphores « donne[er] la vertu » et « songe[er] […] à la lui rendre aimable » montre que ces valeurs s’acquiescent par l’éducation, et l’éducation seulement. Elle promeut la vertu auprès de sa fille en mariant l’argument de la beauté et de la modestie : « […] et combien la vertu donnait d’éclat et d’élévation à une personne qui avait de la beauté et de la naissance. « Conserver » la vertu est un tout autre défi, qui jongle entre l’« extrême défiance de soi », et par « un grand soin de s’attacher à ce qui seul peut faire le bonheur d’une femme », c’est à dire d’« aimer son mari et d’en être aimée ». Ce point étant le plus important, il est indispensable au succès de Mlle de Chartres. Si cette-dernière ne le respecte pas, elle risque de ne jamais connaître que l’insécurité sociale et l’instabilité mentale. Mlle de Chartres tombe donc par la suite dans la décadence.
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