Essai bref sur la flatterie
Analyse sectorielle : Essai bref sur la flatterie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar maurovespazz • 14 Mai 2019 • Analyse sectorielle • 621 Mots (3 Pages) • 1 623 Vues
ESSAI BREF
Quand on parle de flatterie on entend tous ces gestes, paroles ou actes visant à gagner la faveur de quelqu'un. Le flatteur est un personnage qui a été utilisé souvent au long de l'histoire comme on peut voir dans le corpus documentaire proposé, et nous est présenté à partir de la fable mise en verse “ Le Corbeau et le Renard” écrite par Jean de La Fontaine et mise en vers par M. de la Fontaine en 1668; un extrait de l'acte II scène 5 de “ L'Avare” de Molière; un extrait du roman “ Les Trois Mousquetaires” d'Alexandre Dumas écrit en 1884; des vers de l'Enfer du poème “ La Divina Commedia” écrit par l'italien Dante Alighieri entre 1304 et 1321; une illustration commémorative pour le trois centième anniversaire de la mort de La Fontaine réalisée en 1995 par Claudine et Roland Sabatier. À la lumière de ce corpus documentaire, on pourrait se poser un interrogatif: est-ce que la flatterie est convenable, et est-elle vue d'un bon œil? Pour répondre à cette problématique, nous nous concentrerons dans un premier temps sur les avantages de la flatterie, ensuite sur les inconvénients de la flattérie, et en fin sur comment elle est vue.
Tout d'abord, nous pouvons dire que la flatterie est très utile quand nous nous trouvons devant quelqu'un facilement courtisable qui dispose de quelque chose que nous souhaitons vivement. Un exemple nous est fourni par la fable de La Fontaine, où le Renard avec la phrase “... si votre ramage se rapporte à votre plumage, vous êtes le phénix des hôtes de ces bois” fait un compliment au Corbeau pour l'aduler et réussit à obtenir ce que voulait: en effet l'oiseau naïvement ouvre le bec et laisse tomber le fromage très vénéré par le Renard. La scène est parfaitement représenté par le document 5 qui montre le Renard ouvrir la bouche avec un sourire malicieux pour attraper le produit laitier. Un autre exemple est présent dans l'extrait de “Les Trois Mousquetaires” (document 3) où d'Artagnan, en ayant perdu la lettre de recommandation que son père avait écrite pour M. de Tréville, avec des belles paroles réussit à flatter son futur supérieur. Mais pas tout le temps la flatterie porte les résultats désirés.
Ainsi, comme se passe dans l'acte II scène 5 de “l'Avare” de Molière (document 2), plusieurs fois les gens se rendent compte si quelqu'un fait des compliments juste pour en tirer profit, et cela peut ruiner drastiquement la réputation. Dans ce cas, Frosine tente en vain d'obtenir de l'argent d'Harpagon, mais il résiste aux flatteries de la femme. En outre dans beaucoup de religions la flatterie est un péché, et comme il vient déployé dans le document 4, elle te “mène” à l'enfer. Mais la flatterie n'était pas vue toujours de cette manière.
Avec le document 3 nous pouvons constater que flatter pour quelque période était une chose courante. Dumas dit «flatterie était fort de mise alors» et il dit donc que cette pratique était fréquente et acceptée au XVIIe siècle. Contrairement, grâce au document 4 nous pouvons remarquer que pour les hommes du Moyen Age (comme le même Dante Alighieri), la flatterie était un péché très grave, et donc à éviter. Aussi dans notre société l'usage de cet art n'est pas recommandé, pas pour des croyances religieuses, mais parce que est vue de mauvais oeil.
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