En quoi la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne peut-elle être considérée comme une arme pour l’égalité
Commentaire de texte : En quoi la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne peut-elle être considérée comme une arme pour l’égalité. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar clemzouk • 27 Octobre 2022 • Commentaire de texte • 1 884 Mots (8 Pages) • 1 091 Vues
Dissertation :
Problématique : En quoi la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne peut-elle être considérée comme une arme pour l’égalité ?
Un texte de lois peut être considéré comme une arme pour plusieurs raisons : il laisse une trace dans l’histoire pour les générations suivantes et peut également servir de propagande dans les cas extrêmes. Ainsi, on peut se demander si la Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne peut être envisagée comme une arme pour l’égalité. La Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne est en réalité une œuvre d’Olympe de Gouges qui dénonce l’inégalité. Une « arme » peut être interprétée comme un danger pour les hommes mais aussi pour le gouvernement de 1789. L’égalité en question est l’égalité de l’homme et de la femme : aucun des deux genres n’est supérieur à l’autre ou inférieur, ils possèdent tous les mêmes droits et les mêmes peines. Pour répondre à la problématique évoquée, il est tout d’abord nécessaire de s’interroger si la Déclaration des droits de la Femme et de la citoyenne est un texte, de même si la Déclaration des droits de la Femme et de la citoyenne est un texte révolutionnaire.
Premièrement, la DDFC peut être considérée comme une arme pour l’égalité car elle prend l’allure d’un texte officiel. En effet, la DDFC écrite en 1789 est un pastiche : un pastiche est une œuvre s’inspirant du style d’un auteur mais peut aussi reprendre le plan d’une œuvre. En l’occurrence la DDFC reprend le plan mais aussi et surtout le style de l’auteur de la DDHC Giorgio DEL VECCHIO, écrite en 1789. Pour ce qui est du plan, la DDFC a imité la DDHC : Préambule, déclaration des droits : article de loi. Mais Olympe de Gouges a ajouté le postambule qui a pour but d’alarmer les femmes et les interpeller. Pour ce qui est des deux déclarations de droit et de citoyenneté, elles possèdent le même nombre d’articles qui est de 17. En ce qui concerne la construction des phrases, Olympe de Gouges a toujours gardé la même base que la DDHC en remplaçant à chaque fois le mot « homme » par « femme » sans changer la structure de la phrase. C’est vrai pour tous les articles, par exemple pour l’article 1 : « Les hommes naissent et demeurent libres » ; « La femme naît libre et demeure égale ». Grâce à tous ces éléments, on sait avec certitude que la DDFC est un pastiche. Olympe de Gouges a utilisé ce pastiche dans le but d’accentuer la ressemblance a un texte de loi. Celui-ci permet de servir comme arme pour l’égalité car publier un texte comme celui d’Olympe de Gouges peut être perçu comme une menace pour les hommes, sans compter que cela peut être une source d’inspiration pour d’autres femmes sur une multitude de sujets. Mais la DDFC peut aussi donner plein de courage aux femmes qui se laissent faire ou ne se rendent pas compte de la domination des hommes. Ensuite la Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne peut être considérée comme un texte législatif, c’est une sorte de texte officiel parmi d’autres. On peut considérer ce texte comme législatif car : il n’est jamais écrit avec « je » mais toujours avec « il ». Effectivement, un texte législatif se doit de représenter tout le monde et non de donner l’avis d’une personne ou un groupe de personnes. Mais aussi deux temps sont utilisés : le présent de l’indicatif par exemple : « est » ; « doit » et le passé composé : « n’est exceptée » ou encore « est accusé ». Le présent sert à exprimer des vérités et le passé composé sert à exposer une conséquence. Plusieurs points virgules et deux points sont utilisés pour organiser des idées mais aussi les juxtaposer entre elles : « ; » et « : ». Plusieurs participes présents sont utilisés : « étant » ; « considérant ». De plus, chaque terme utilisé ne doit pas laisser apparaitre d’ambiguïté, le texte doit être clair et précis « La femme naît libre et demeure égale à l'homme ». La DDFC est constituée d’un texte préliminaire des déclarations (articles) et d’un postambule, c’est exactement la même structure qu’un texte législatif. De surcroit à chaque fois le mot « article » est écrit en gras avec le numéro de celui-ci, encore une fois comme un texte législatif. Olympe de Gouges a fait en sorte que la DDFC soit un texte législatif en respectant les règles strictes de rédactions de celui-ci notamment en n’utilisant que le présent de l’indicatif et le passé composé ou encore les règles de ponctuation. La DDFC peut être analysée comme une arme car vue qu’il s’agit d’un texte législatif il peut être adopté à tout moment par le gouvernement. Mais celui-ci avait censuré à l’époque ce livre et avait fait guillotiner Olympe de Gouges. Ce qui montre encore que le gouvernent craignait son livre mais aussi des potentiels en réflexion. Pour finir, on peut conclure que la DDFC est un texte officiel car c’est un pastiche de la DDHC mais aussi un texte législatif. La DDFC peut être évaluée comme une arme car elle peut être adoptée à tout moment.
Deuxièmement, la DDFC peut être envisagée comme une arme de guerre pour l’égalité car c’est un texte révolutionnaire. Pour commencer, cette œuvre est composée de textes violents. Olympe de Gouges utilise des procédés bien précis pour exprimer sa colère. Elle emploie l’impératif, et
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