Dissertation sur le roman

Dans la préface « Tableau de la littérature française » (1952), Jean Giono lorsqu’il nous pose la question « Penser vous également qu’écrire sur l’autre ne consiste qu’à parler de soi ? », cette question permet de comprendre où est la place du lecteur dans un récit. Nous pouvons donner comme exemple Romain Gary qui lui en parlant de sa mère s’auto décrit alors que pour Homère qui parle de son héros Ulysse ne montre pas sa vie dans son récit

Le roman peut être d’une manière plus générale l’écriture peut être un vecteur d’idées générales ou singulières, personnelles ou altruistes, rédigée de multiples façons.

Et dans toutes ces façons de raconter quelle est la place de l’auteur ?

Son degré d’implication dans son récit n’annonce-t-il pas une manière de parler de lui-même ?

Nous verrons dans un premier temps de quelles façons l’auteur peut se révéler, parler de lui, au travers des autres, notamment par l’autobiographie, le roman sentimental ou testimonial.

Puis nous nous attarderons sur la place de l’auteur en tant que porte-parole seulement, celui qui raconte sa vie de l’autre sans s’impliquer, de manière plus objective, par exemple par le roman mythologique, historique ou encore romantique.

Enfin nous verrons la place de l’auteur dans le récit et qu’elles sont les différentes manières d’utiliser les deux genres qui nous permettent d’exploiter l’autre pour nous en servir ou le contraire le définir.

A travers ces écrits, l’auteur exprime une part de lui-même, de sa subjectivité, de sa propre sensibilité dans le pacte de l’autobiographique, l’auteur semble chercher une véritable quête, un déchiffrement intérieur, des réponses à ses doutes.

Comme le fait très bien Romain GARY dans « La promesse de l’aube », à propos de sa relation avec sa mère. Il raconte sa vie pendant la guerre, un retour sur son amour de sa mère, pour parler de lui.

Une autre façon de parler de soi en parlant des autres réside dans le roman testimonial tel que « La nuit » d’Elie WIESEL. En effet il raconte son propre vécu de déporté dans le camp d’extermination puis dans le camp de concentration, au milieu des autres. Ce témoignage est émouvant pour le lecteur qui se sent proche de l’auteur grâce à ses descriptions réelles.

Enfin l’auteur peut utiliser une autre façon de parler de lui-même : Le situationnel.

L’auteur se rattache à un compagnon dont il va raconter un moment de vie, une époque ou encore un souvenir qu’il a partagé avec cette personne.

Cela peut être non seulement joyeux mais aussi difficile par exemple dans « L’écriture ou la vie » de SEMPRUN : A travers son compagnon d’infortune HALWABACKS, présent dans un camp de concentration, il dénonce la misère, la peur de son ami et donc la sienne.

Nous venons d’invoquer les différentes possibilités que l’auteur a de parler de lui-même au travers des autres mais il peut également ne pas être impliqué dans son histoire avec l’autre.

En atteste le roman historique ou mythologique fait le récit d’une histoire qui ne l’unit pas au héro ; preuve en est, dans les épreuves endurées par Ulysse,

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