Dissertation beaumarchais le mariage de figaro
Dissertation : Dissertation beaumarchais le mariage de figaro. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar amaury.frtr • 14 Avril 2020 • Dissertation • 1 036 Mots (5 Pages) • 679 Vues
Français
Amaury Forestier 1ère 1
Questions page 360
- Le comportement des personnages, dans le texte et sur la photographie, semble-t-il naturel ? Qu’est ce qui, dans leur attitude, trahit leur véritable condition ? (doc. 3 et 4)
Parfois, les comportements des personnages ou leurs mots trahissent leur véritable condition. Ainsi, sur la photographie de la représentation du « Jeu de l’amour et du hasard », on voit Arlequin et Lisette, tous deux ayant pris l’identité de leurs maitres respectifs. Les costumes portés par les deux acteurs sont bien ceux de la bourgeoise de cette époque. Mais leur comportement n’est pas celui qu’on attend de personnes de leur rang. On a l’impression qu’ils forcent leurs expressions et ne sont pas naturels. L’expression de leurs visages dénote un manque de retenue qui est en contradiction avec la réserve due à leurs rangs : ils semblent rire à gorge déployée ; Arlequin passe sa main derrière le buste de Lisette de manière un peu familière.
Dans l’extrait de « L’île des esclaves » de Marivaux, les deux valets jouent les rôles de leurs maîtres respectifs. Ils engagent une conversation loufoque, se moquant ainsi de leurs maîtres. Ils veulent imiter la conversation galante et les manières de leur maitre mais leur personnalité reprend le dessus. Ils inventent des concepts sur la pluie et le beau temps (le beau temps devient un jour tendre) soit une conversation très plate. Le contenu, les exclamations ainsi que les jurons proférés témoignent de leur véritable condition.
- De quelle manière Cléantis et Arlequin considèrent-ils leurs maîtres déchus ? Comment qualifierez vous le comportement de ces derniers ? (doc. 4)
Cléantis et Arlequin considèrent que leurs maîtres n’ont que des préoccupations légères et futiles : « … promenons-nous …», « … l’entretien sur le penchant que mes yeux vous ont inspiré… », « … n’épargnez ni compliments ni révérences … ». Ils cherchent ainsi à critiquer le comportement maniéré de leurs maîtres tout en leur ressemblant. Imitant l’attitude d’Iphicrate et d’Euphrosine, les deux valets leur demandent de s’éloigner ; ils prennent ainsi leur revanche sur leurs maîtres. Ces derniers se sentent humiliés par cette situation : ils «s’éloignent en faisant des gestes d’étonnement et de douleur » face à l’attitude de leurs valets respectifs.
- Que révèle la dernière réplique d’Arlequin ? De quoi est-il fier ? (doc. 4)
Arlequin s’applaudit en considérant qu’il a parfaitement tenu son rôle de maître. Il « saute de joie » après avoir fait ce qu’il croit être galant. Il est fier de sa réplique, étant persuadé d’avoir fait un trait d’esprit au niveau attendu : « … le moyen de n’être pas tendre, quand on se trouve tête à tête avec vos grâces ... ».
- Comment Figaro occupe-t-il la scène ? Quel est le regard qu’il porte sur sa condition ? (doc. 5 et 6)
Figaro, autre personnage de valet célèbre, est au centre de la scène qu’il occupe par sa parole et sa gestuelle. La mise en scène d’Emilio Sagi montre d’ailleurs Figaro sur un escabeau dans une position de meneur tel un chef d’orchestre animant la scène avec conviction (en témoignent les bars levés vers le ciel des autres acteurs, qui semblent galvanisés). C’est donc un valet enjoué, qui considère sa condition d’homme du peuple à travers la chanson qu’il compose. Il semble apprécier sa position et cherche les clefs d’un certain bonheur de vivre simplement, d’où sa volonté de chasser tout modèle de tristesse et ses allusions à des plaisirs associées au corps, au vin et à la paresse.
...