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Dissertation De la Fontaine : Les deux coqs

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Par   •  8 Octobre 2022  •  Dissertation  •  755 Mots (4 Pages)  •  459 Vues

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Introduction ;

Le XVIIè siècle est un siècle riche en évolution avec un  nouveau mouvement qui se développe, le classicisme, qui se développe en France. Il se définit par un ensemble de valeurs et de principes, et développe une esthétique fondée sur une recherche de la perfection mais aussi de l’instruction. L’une de ses grandes figures, Jean de La Fontaine (1621-1695), est célèbre pour ses recueils de Fables (1668 et 1678), principale œuvre poétique de cette période et l’un des plus grand chefs-d’œuvre de la littérature française. Les écrivains classiques puisent leur inspiration dans l’Antiquité et obéissent à deux règles d’or (avec par exemple la guerre de Troie avec la fable « Les deux coqs) : « Plaire et instruire ». Esthétique affirmée lors de la Préface de son premier recueil au sujet de la fonction de la fable : « Il faut plaire pour instruire ».
Dès lors une question se pose ; est-il plus efficace de chercher à plaire pour mieux convaincre ?
Afin de répondre au mieux à cette problématique nous verrons dans un premier temps l’agréable qui est nécessaire pour convaincre puis dans un second temps nous nous attarderons sur le fait que tout ce qui plaît ne convainc pas à tout le monde avant de nous attarder sur une péroraison toujours en nous appuyant sur les fables de La Fontaine.

Première Partie ;  

En premier lieu, la fable, en mettant en scène des animaux avec des situations tirées de la vie quotidienne, comme dans « La laitière et le pot au lait » permet une similitude, une similitude entre la fable et le lecteur. La fable est souvent courte et animée, ce qui n’entraine pas un lassement lié à l’envergure du texte en question. Le schéma narratif respecte celui du conte, avec des effets de chute et de retournement de situation, comme dans « Les animaux malades de la peste ». Cet effet de surprise dynamique ne lasse pas le lecteur.

Par ailleurs, La Fontaine inscrit ses fables en vers de prose ce qui facilite la compréhension du poème. L’art de la variation empêche l’ennui avec des fables doubles, comme « le pâtre et le lion » nous fait découvrir un certain parallélisme. C’est alors que l’on a un apologue qui se construit et se diversifie,  La Fontaine dans « le trésor et les deux hommes » plaît au lecteur en convaincant de l’importance de l’argent dans le monde mais aussi avec « Les dieux voulant instruire un fils de jupiter » qui ne convainc pas mais le fait de plaire lui permet de mieux s’affirmer. Avec « L’Homme et la Puce » où La Fontaine plait tout en véhiculant une morale mais par le biais du ridicule.

En outre La Fontaine à travers ses fables animées plait et captive, de plus son apologue est concret, ce qui permet à la morale d’atteindre tous les genres de lecteur. Cette qualité explique par exemple le choix de genres enfantins comme la fable pour La Fontaine, et le succès de ces auteurs face à un jeune public dans le livre numéro 1.                                 Néanmoins, tout ce qui plaît ne convainc pas tout le monde.

Deuxième Partie ;

1- tout ce qui plaît ne convainc pas tout le monde.                                                                   A- Plaire pour instruire demeure l’objectif principal du fabuliste mais l’instruction naît maintenant du conte et du plaisir de conter par rapport aux fables plus courtes et didactiques d’Esope. Certes, la fable enseigne

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