Décollage imminent, destination : Madagascar.

12 octobre 2015, 11h, départ de la Réunion, décollage imminent, destination : Madagascar.

Il est 12h30 quand mes parents, moi et des amis proches arrivons à Diego Suarez. A peine arrivée, je ressens le dépaysement, une odeur de gaz envahit mes narines. Il y a des taxis jaunes à perte de vue. Leurs chauffeurs cherchent désespérément quelques « Vaza » à emmener pour gagner un peu d’argent. Les « Vaza » c’est nous, les étrangers, les hommes blancs, les « zoreys » comme on dirait à la Réunion. Mais nous ne nous attardons pas sur leurs services car nous avons notre 4x4 qui nous attend déjà. C’est dans une famille malgache que nous allons séjourner le temps d’une petite semaine.

En venant à Madagascar, je savais à quoi m’attendre. Des paysages magnifiques, immenses et colorés, mon appareil photo était prêt. Je savais que ce pays était pauvre, que les gens vivaient dans la misère et qu’ils seraient prêts à tout pour un peu d’ariary, la monnaie malgache. En venant en tant que français je m’attendais à voir des mendiants venir nous supplier. Et pourtant…

Durant le trajet qui nous conduit chez la famille d’accueil, on traverse la ville de Diego Suarez. Là je ne vois pas de mendiants, non, je vois des gens qui travaillent pour gagner leur vie.

Arrivée chez nos hôtes, je fis la connaissance d’Alida, la maîtresse de maison, de ces neveux : Zac, Honorine et Angelica et de la bonne, Florine. Au moment où je les vois pour la première fois, je comprends que je dois définitivement oublier tout ce que je pense savoir sur les malgaches.

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