Corpus sur la condition de la femme
Commentaire de texte : Corpus sur la condition de la femme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mimimoi432 • 22 Mars 2016 • Commentaire de texte • 427 Mots (2 Pages) • 6 851 Vues
Le corpus est constitué de trois textes, portant tous sur la condition féminine dans la société, afin de dénoncer celle-ci, le premier texte est Tableau de Paris de Louis Sébastien Mercier (1781), le deuxième est Histoire de ma vie de George Sand (1855) et le dernier est Le deuxième sexe de Simone de Beauvoir (1949). Nous nous questionnerons donc sur la vision de la femme dans ces trois textes.
Dans un premier temps, dans son texte,Louis Sebastian Mercier, dénonce le fait que certains domaines soient interdits aux femmes pour cela il utilise une question rhétorique «pourquoi leur interdiraient-on la littérature ?» ligne 2. Cette question pousse le lecteur à réfléchir et permet à l'auteur d'imposer son idée.
George Sand, elle, utilise une énumération «souffreteuse, nerveuse, dominée par l'imagination …et aux inquiétudes de la maternité» ligne 24-26 afin de montrer l'image d'une femme sensible et faible. Dans le troisième texte, l'auteur utilise plusieurs métonymies pour désigner la femme « vernis » « mode » « maquillage », la femme est donc réduit à son apparence physique.
Dans un second temps, dans le premier texte la femme est sans cesse comparer à l'homme, « la femme a plus d'esprit naturel que l'homme » ligne 9, cette comparaison nous montre que l'image de la femme est envisagée seulement en fonction de celle de l'homme. L’écrivain utilise le champs lexical des qualités de la femme « modestie » « humilité » et celui des défauts de l'homme « jalousie », ainsi qu'une anaphore de « il craint » pour prouver que la femme pourrait être supérieure à l'homme.
Dans le deuxième écrit, l'auteur fait allusion à la religion « âmes » « mains du créateur », afin de dénoncer le fait que l'homme soit supérieur à la femme depuis le début, c'est une fatalité. Aux lignes 34-35, on observe un parallélisme de construction avec « la femme sera » et « l'homme sera » qui sert à montrer que la femme est vue seulement en fonction de l'homme.
Simone de Beauvoir, dans son titre utilise une périphrase pour designer la femme qui est placée au rang de seconde, bien évidement le premier étant l'homme, on nous prouve encore une fois que la femme est inférieure à l'homme. L'auteur compare, elle aussi, l'homme et la femme dans toute son œuvre pour nous montrer que la femme est là, encore vue seulement en fonction de l'homme « Le privilège de l'homme […] tandis qu'il est demandé à la femme » ligne 1 à 5 .
Grâce à leurs œuvres, les trois auteurs ont réussi à dénoncer la vision dévalorisée de la femme dans la société ainsi que le fait que la femme soit dépendante de la vision de l'homme.
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