Corpus la musique comme instrument de controle

Corpus La musique comme instrument de contrôle des corps et des esprits

La guerre a souvent été accompagnée de musique au cours de l’histoire humaine, chants et hymnes galvanisant et soudant les troupes partant au combat.

Le corpus auquel nous allons nous référer aujourd’hui est composé de 4 textes qui ont un lien commun : La musique et son contrôle sur les corps et les esprits humains. Le texte de Julian Barnes, évoque la musique comme un grand art auprès de son public. Le texte de Pascal Quiganrd intitulé « La haine et la musique » attire notre attention sur la puissance de la musique dans les camps de concentration. Dans le texte « Si, c’est un homme » de Primo Levi, raconte ses journées dans le camps de concentration d’Auschwitz qui ont été dictées au rythme de la musique. Enfin, Claire Andrieu, présente dans son texte « Le Verfugbar aux enfers » la musique sous l’angle de survie et d’espoir. Les 4 textes permettent alors de se poser la question suivante, comment la musique peut-elle contrôler et guider nos esprits ?

Afin de répondre à cette problématique, nous présenterons la musique comme arme lors des régimes totalitaires. La seconde partie portera sur le lien entre la musique et la mort. Enfin la dernière partie parlera de la musique engagé contre l’oppression à travers la résistance.

La musique a notamment été utilisé lors des guerres comme arme au près des régimes totalitaires.

Selon Pascal Quignard dans son texte « La haine et la musique », la musique est un art qui aurait participer à l’extermination. La musique est un son qui participe à notre vie quotidienne et elle est le seul art à avoir été intégré aux camps d’extermination durant la Seconde Guerre Mondiale. Comme le précise Primo Levi dans son texte « Si, c’est un homme », la musique représente la voix du dirigeant, son expression, ainsi que son image. La musique prend un sens négatif et attriste la population lorsqu’on constate l’effet de cet art à cette époque. Grâce à ces textes nous pouvons apercevoir que la musique a été utilisé comme un symbole d’arme et de haine auprès des déportés.

La musique participe donc à l'établissement du Reich, son pouvoir d'envoûtement est utilisable comme formidable outil de propagande. Elle sera donc la force de frappe du nazisme, ainsi jusqu'au tout dernier bombardement les concerts eurent lieu et furent fréquentés par tous les dignitaires. Comme l’évoque Pascal Quignard, la musique est un outil de propagande et d’obéissance, par la suite, Primo Levi ajoute que celle-ci saisit les âmes et les contrôlent. La musique a été utilisée de nombreuses fois par les nazis pour servir la propagande du régime ; que ça soit des bandes sons, à la radio, lors des rassemblements et bien d’autres encore.

Dès sa prise de pouvoir, le régime nazi a exercé un contrôle sur les arts. Propagande et censure étaient les outils de manipulation de la pensée d’avant-guerre. Julien Barnes l’a d’ailleurs évoqué clairement évoqué en expliquant que « la musique est un outil de propagande ».

Suite à ça, la musique a été associée à la mort et aux conséquences que celle-ci a engendré. La musique peut provoquer la mort ainsi que les émotions qui la suit comme la peur et la

tristesse. Pour certain, la musique peut venir en aide afin d’affronter les évènements et les difficultés de la vie comme nous le confirme Claire Audrieu, celle-ci exprime à travers son texte que « la musique est une technique de survie ». Pour d’autres, comme l’évoque Julian Barnes

« la musique entraine la mort » , les termes de Primo Levis nous le confirme ; « elle vide les corps, les contrôle », ils expriment la puissance de la musique et le faite que nous ne pouvons pas lutter face à elle. À travers ces textes, deux opinions s’opposent : Le premier celui de la musique comme outil d’aide, la musique permet de lutter contre la mort et de lui faire face, elle permet de nous sentir mieux et nous

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