La musique instrument du bonheur

///La musique peut -elle être un instrument du bonheur?///

 Quel bonheur et quel instrument ( moyen) ? En quoi la musique contribue ou conduit les humains ( et pas que) à un état de plénitude ou de bien être? le peut-elle à elle seule? et sert elle toujours à cela?///si on exclut certains registres musicaux qui en soi en sont pas plus mauvais que le sautres mais qui véhiculent  des incitations à la haine ( ex God save the queen, certaines chansons rap) et si on se demande pas si

 Les gens qui ont brûlé dans les camps  ont-ils été réjouis par les classiques que l’on jouait devant les chambres à gaz pour étouffer les cris?

Une chose est certaine, la musique suscite des émotions joyeuses ou non,ou accompagne des moments festifs ou solennels seul ou à partager en restant vigilant et sélectif et ell permet de rassembler en principe le plus grand nombre sous réserve que ce ne soit pas une musique codée dont les codes s'adressent plutôt à un public initié ou cultivé.. Soit enfin la musique fait du bien ( musicothérapie and tutti frutti) ou élève c’est parce qu'elle permet de ressentir le “beau”.

Je commence par le bonheur, car c’est très difficile et relatif de définir ce que c’est,

individuellement :bien être, félicité on trouve quelques synonymes du genre

notion philosophique , bonheur réfère à un état constant de plénitude, contentement, enchantement, bien-être,  qu'il soit physique ou moral.

Socrate est le premier philosophe connu en Occident à affirmer que le bonheur peut être obtenu grâce aux efforts de l'homme en détournant notre attention des passions matérielles, pour se concentrer essentiellement  sur le spirituel et le moral.

je n’en dirai pas plus.

Pour Freud la définition du bonheur c’est la santé affective, sexuelle, la capacité à vivre et aimer…Les économistes ont essayé de le quantifier bien que cela évoque plus l'hédonisme, le plaisir et l'absence de douleur.. on peut y voir une sorte de l'algorithme du bonheur notamment avec la courbe maximum de satisfaction ou d'indifférence bien connue, de Pareto qu'il a développée (et Edgeworth qui en était précurseur ) comme suit:

si un consommateur est satisfait de la même façon par 1 pomme et 4 bananes, 2 pommes et 2 bananes, ou 5 pommes et 1 banane, alors on dit que ces combinaisons seront reliées par la même courbe d'indifférence ou de satisfaction maximale si on considère le seuil de plaisir ou gratification obtenu obtenu par ces combinaisons.

Je conçois un peu le bonheur ainsi, tant il peut être protéiforme, mosaïque, changeant et …passager!

Ainsi pour moi le bonheur se présente comme tel: une notion relative, évolutive, scalable et fortement sociale, liée aux impulsions de l'extérieur et interaction entre humains.

Le bonheur collectif, on en a une notion aussi.

Chez les américains, le bonheur fait partie de la culture et du monde managérial.

Chez nous, il est arrivé un petit peu plus tard avec l’idée que si les gouvernants ne font pas le travail social,  c ‘est que le peuple a son destin entre ses mains et que c’est au citoyen de changer et d'améliorer son quotidien.
Chez nous, hum…mais pas pour longtemps, ça en a bien des accents, on voit venir la chanson, (“ traverses la rue et tu trouveras du boulot”) c’est le cas de le dire. C'est plus complexe.

La culture du happiness , être heureux à tout prix et les great places to work en entreprise et les sectes qui nous vendent leurs recettes de bien être  sous couvert  de développement personnel.
Depuis 1948, le bien être social et économique est inscrit dans la constitution et repris dans tous les préambules.

Mais, peut on encore parler de bonheur collectif, celui que les révolutionnaires et les penseurs du XIX e de gauche comme de droite … ont  porté et de ce bonheur issu de la culture et de la musique qui semble de plus en plus réservé aux riches ou à une élite?

Le bonheur passe -t-il alors et comment passe t il par La musique?

A 10 ans, on m' a mis au piano avec un chef d'orchestre professeur au conservatoire mais j’arrivais pas à avaler la clé de fa ni à m'éclater comme lui sur du Chopin ou Beethoven ou ses impros; à cause de mes petites mains;  j'apprenais mes morceaux à l'oreille. il suffisait après de qq corrections et le morceau rentrait. Mais je préférais le jazz et l’impro. ALors je lui ai demandé de m’apprendre à faire cela et puis

vers  16 ans je me suis payé ma première guitare et ça a été “woah!!!”.

 J ‘ai pu commencer à composer et  casser les pieds de mes parents, des voisins donc ils n'étaient pas aussi heureux que moi!

 Avec 2 ou 3 notes de base je pouvais découvrir et explorer de nouveaux mondes, sortir un morceau et j’exultais.

Aujourd'hui? …La musique fait toujours  partie de ma vie…Le matin, je me passe quelques chansons du moment qui me mettent de bonne humeur pour la journée.

Même dans le silence d'une nuit étoilée quand je ne dors pas et que j’ écoute encore le chant du ciel dans ce silence, parfois des notes me viennent.

...