Corpus Proust Mauriac
Commentaire de texte : Corpus Proust Mauriac. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Pikamon • 5 Janvier 2019 • Commentaire de texte • 491 Mots (2 Pages) • 510 Vues
Le premier texte du corpus est un extrait de Du côté de chez Swann, écrit par Marcel Proust en 1913. Le second est issu du livre Le Sagouin de François Mauriac datant de 1951.
Ces textes représentent deux scènes totalement différentes entre des mères et leurs fils.
Quelle image du rapport entre la mère et l'enfant est donnée dans les textes du corpus ?
Nous verrons en premier lieu les sentiments et actions des mères, puis nous nous pencherons sur ceux des fils.
Dans Du côté de chez Swann, la mère fait preuve d'amour et de tendresse envers son enfant .
En effet, chaque soir, avant que son fils ne se couche, elle lui donne un « baiser de paix » (l.13) et avec « sa figure aimante »(l.18), lui donne de la tendresse et du calme. Malgré tout, elle souhaite faire perdre cette habitude à son fils, mais elle semble le faire à contre cœur, poussée par son mari, agacé et jugeant ces habitudes « absurdes »(l.14)
Alors que dans Le Sagouin, la mère est plus froide et plus violente avec son enfant. En effet, elle utilise l'impératif lorsqu'elle s'adresse à lui : « Monte à ta chambre » (l.4). Ensuite, lorsque le narrateur dévoile la vue que Paule a de son fils, il déclare qu'elle « haïssait cette bouche un peu pendante », témoignant de la haine qu'elle ressent envers sa progéniture. De plus, la plupart de ses paroles sont des phrases exclamatives : « Tu vois bien que tu ne la sais pas ! ». Enfin, le moment où la mère « saisit avec rage le bras fluet de son fils et lui administra une seconde gifle » (l.8) témoigne de sa violence. Tout cela montre le rôle dominant de la mère face à son fils et la haine qu'elle éprouve à son égard.
On constate aussi à travers le texte que les attitudes des fils sont attendues face aux actions de leurs mères.
Dans le texte A, on remarque une certaine dépendance du fils par rapport à l'amour de sa mère. Après qu’elle lui ait donné son baiser habituel, le jeune garçon veut « la rappeler, lui dire « embrasse-moi encore une fois » » (l.11) . Il dit même que le moment où il entendait sa mère dans le couloir était « un moment douloureux » pour lui(l.6)
Contrairement à Proust, Mauriac transmet , le jeune homme essaye de tête à sa mère en la menaçant. En effet, lorsqu'elle le gifle, il lui répond qu'il « le dira à Mamie » (l.7). Cette action est vaine car sa mère riposte en le frappant une seconde fois. Ensuite, il va voir Fräulein, qui a l'air d'avoir un côté maternel, pour trouver le réconfort que sa mère ne peut pas lui apporter.
Pour résumé, bien que si ces mères et ces fils ont les mêmes liens qui les unissent, leurs relations et leurs comportements sont totalement différentes, passant d’un amour tendre d'une mère à une haine inexpliquée.
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