Corpus sur le Théâtre: Baudelaire, Dumas, Proust
Commentaires Composés : Corpus sur le Théâtre: Baudelaire, Dumas, Proust. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar baudelaire5 • 11 Mai 2013 • 439 Mots (2 Pages) • 1 477 Vues
a) Les ressemblances entre les trois textes :
● Les situations sont identiques
– Il s'agit à chaque fois d'un premier contact avec le théâtre
Anna confesse que « cet amusement [lui] avait toujours été interdit »; Chez
Baudelaire, la réplique de l'enfant, en soulignant sa passivité initiale (« Hier on
m'a mené au théâtre ») trahit le néophyte; enfin, le chapeau qui précède le
texte de Marcel Proust révèle explicitement que le narrateur « va pour la
première fois au théâtre ».
– Ce contact s'opère par le biais d'un spectacle tragique ou dramatique
Anna évoque explicitement trois drames shakespeariens ; Baudelaire évoque
des « poignard[s] » et des comédiennes à « l'air terrible » ; le « lever de
rideau » comique du texte de Proust n'est qu'un bref intermède.
● Les personnages se ressemblent
– Ils sont jeunes tous les trois au moment de la découverte
Ainsi, Anna sort d'un « pensionnat sévère » et se trouve sous l'autorité
d'un « tuteur » ; le héros de Baudelaire fait partie d'un groupe de « quatre
beaux enfants » ; le paratexte nous révèle que le personnage de Proust est
« adolescent ».
– Ils éprouvent les uns et les autres un sentiment de malaise
Anna souffre des « lumières » et de « [l']atmosphère chaude et embaumée » ;
le jeune garçon avoue qu'il « a peur » et « envie de pleurer »; le narrateur
proustien s'avoue « effrayé ».
– Le spectacle les fascine
Anna s'ouvre enfin aux sentiments : elle confie que le spectacle lui apprend à
s'exprimer et « à vivre » (l. 32). Le jeune héros baudelairien ne tarit pas de
comparatifs : les comédiens sont « plus beaux », « mieux habillés », les
femmes en particulier sont « plus belles » et « plus grandes » que dans le
monde réel : pour lui, le théâtre magnifie le réel. Même fascination chez le
narrateur du texte c, mais pour une raison diamétralement opposée : le plaisir
voyeur de pénéter dans l'univers d'autrui « des hommes en train de vivre chez
eux un jour de leur vie » .
– Ils sont tous les trois d'une très vive sensibilité
Anna s'exprime constamment à l'aide de tournure hyperboliques
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