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Contre argumentaire Rousseau

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Par   •  22 Décembre 2021  •  Commentaire de texte  •  567 Mots (3 Pages)  •  366 Vues

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CORRE Manon – 2nd12

CONTRE ARGUMENTAIRE :

Contrairement à ce qu’affirme le philosophe, les instituteurs ne rendent pas les enfants méchants. En effet,  l’école nous fait grandir et nous rend sociable de plusieurs façons.

Tout d’abord, l’école nous enseigne les connaissances scientifiques et littéraires qui nous apportent l’intelligence et la culture. L’école nous fait grandir sur le plan intellectuel et nous permet d’acquérir de la logique et un raisonnement plus construit.

De plus, le vivre ensemble au sein de l’établissement rend les élèves plus civilisés : cela nous apprend la patience, la tolérance ou encore le respect des différences. L’école nous fait aussi grandir d’un point de vue affectif et nous rend plus mature.

Cette sociabilité ainsi acquise démontre que la méthode de Rousseau n’est pas la bonne.

En effet, celle-ci est confuse et vague.

Sa théorie -« la liberté bien réglée »- est fausse car c’est la règle qui fait la liberté ; la règle pose une limite entre le possible et l’impossible.

Par exemple, au lycée, le règlement intérieur nous impose à tous un cadre de vivre ensemble. A l’intérieur de celui-ci, nous sommes libres de circuler, d’agir, de penser, d’apprendre et quiconque en sort peut donc être puni afin de préserver la liberté de tous.

Ainsi, la punition est utile.

Contrairement à ce que pense Rousseau, la punition est utile pour apprendre à différencier le bien du mal.

Par exemple, on punit un enfant car il a manqué de respect à un adulte, pour lui montrer que c’est mal et on le félicite pour avoir rendu service.

Rousseau nous affirme aussi que les leçons ne sont pas nécessaires.

Au contraire, un enfant n’est pas capable d’apprendre seul. Il a besoin de la présence et des connaissances d’un adulte pour le guider.

Comme nous l’a montré le confinement de mars 2020, beaucoup d’élèves ont subi un décrochage scolaire car ils devaient apprendre seuls. Un enseignant est donc indispensable dans la transmission des savoirs et l’apprentissage d’un élève.

Et même si le philosophe prétend le contraire, un enfant peut facilement vexer un adulte par ses paroles -critiques sur le physique, reproches, incompréhensions…-, ou par ses comportements –caprices en public,   actes malveillants, violences, …-.

Ce ne sont donc pas les contraintes qui poussent aux vices.

A l’inverse de Rousseau, c’est l’injustice qui rend les enfants méchants et non les contraintes.

Avec son exemple, il ne prouve rien car on peut être sévère tout en étant juste.

Si un enfant est surpris en flagrant délit d’une mauvaise action, l’adulte le sanctionne car il mérite de l’être. C’est juste. Au contraire, s’il est puni sans raison, l’injustice peut le pousser à des comportements fautifs.

On comprend mieux pourquoi Rousseau déteste les règles car cela encourage l’égoïsme.

Par conséquent, le vivre ensemble à l’école est inconciliable avec l’égoïsme naturel de l’enfant.

Le philosophe a tort, il ne faut pas laisser les enfants cultiver leur « amour-propre ».

En classe, un élève égoïste bavarde sans se soucier du reste de la classe : il empêche donc les autres de travailler. Sa liberté individualiste de parler entrave alors la liberté des autres élèves d’apprendre.

Ainsi, l’enfant n’est pas innocent.

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