Commentaire littéraire sur le Bonheur

Rémi Reibel                                             Français                                                1MG2

        Le Bonheur est l'un des nombreux sujet que les philosophe des Lumières ont abordés. C'est donc tout naturellement que Émilie du Châtelet nous livre en 1779 à titre posthume un Discours sur le bonheur. Émilie du Châtelet appartenait en effet aux Lumières, groupes d'artistes et d'écrivains qui, au cours du 18ème siècle, se livre à toute sorte d'observation dans le but de créer un ouvrage regroupant tout les savoirs humain, toute les connaissances connu jusqu'alors. Avec cet extrait du  Discours sur le bonheur, on cherchera à étudier la problématique suivante : Comment l'auteur se distingue t-elle des Lumières à travers ses pensées et notamment à travers sa conception du bonheur ? Ainsi, nous débuteront avec la propre idée de l'auteur de la condition de l'illusion nécessaire au bonheur puis nous continuerons en analysant l'influence des lumières sur Mme de Châtelet.

        Tout d’abord, on peut remarque que c'est un texte argumentatif car c'est un texte structuré : « il faut commencer par », « ce serait donc », « Mais », « or » ou encore « il est donc à désirer ». On peut aussi remarquer des mots, des expressions rapportant de l'antithèse, qui permettent d'accentuer l’opposition des deux thèses, comme «si vous voulez être heureux, ne connaissent pas le chemin du bonheur », « malheureux » qui est l'opposition de « heureux ». Un texte argumentatif se distingue aussi par la présence d'hypothèse : la présence de la supposition « les passions fassent plus de malheureux que d'heureux » nous le confirme. Notons aussi la présence d'un argument par syllogisme « Mais supposons […] passions » qui nous rappellent la personnalité scientifique.

Elle tente de nous convaincre, de nous faire adhérer à son point de vue avec la formule « et je le répète encore ».

Le Discours sur le bonheur étant un texte argumentatif, l'auteur donne son avis, son jugement : elle utilise la première personne du singulier « je dis », « je dis qu’elles seraient encore à désirer » , « je le répète encore ». Elle emploie aussi des tournures impersonnelles : « il faut », « il faudrait », « on », ainsi, Mme du Châtelet donne ses directives au lecteur. Pour terminer cette partie, parlons des destinataires :

-l'auteur s’adresse aux moralistes, avec concessions : « Les moralistes qui disent aux hommes » et « supposons pour un moment  » : on s'attend à des oppositions et met en avant la thèse adverse pour

mieux la réfuter.

-Elles s'adresse aussi au hommes en général : d'après elle, la quêtes du bonheur est universelle : « aux hommes » (ici, elle utilise une métaphore sous forme d'un cliché « le chemin du bonheur »).

        On retrouve l'idéal du siècle des lumières dans le discours de Mme de Chatelet, en effet, on y voit l'invitation pour l'homme à penser par lui-même et à se libérer des préjugés par la force de l'esprit. L'homme doué d'intelligence doit se défaire des stéréotypes et accéder à une indépendance intellectuelle et une autonomie de penser de façon à mieux gérer sa vie. L'urgence de penser par soi-même se traduit par la formule «il faut commencer par se dire à soi-même et par se bien convaincre que..... ». 

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