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Commentaire composé, le pont Mirabeau d'Apollinaire

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Par   •  3 Novembre 2018  •  Dissertation  •  737 Mots (3 Pages)  •  2 130 Vues

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Commentaire composé

Le 20ème correspond au mouvement littéraire de la modernité. On reconnait ce mouvement littéraire grâce à une poésie sans ponctuation et que les poèmes parlent de motif de la ville. Ce poème est constitué de 4 quatrains et de 4 refrains distiques (strophes de 2 vers). Le pont Mirabeau est un pont à Paris, pont que traversais Guillaume Apollinaire pour rejoindre son aimée Marie Laurencin. Apollinaire se fait quitter par Laurencin et donc ce pont devient le symbole de cette rupture amoureuse.

Problématique : Etudiez les thèmes abordés par le poète

        L’usage de mot appartenant au champ lexical du souvenir au vers 3 « Le pont Mirabeau, m’en souvienne » et au vers 21 « ni les amours reviennent » montre que le souvenir a pour origine un lieu parisien réel, de plus le titre du poème est un toponyme existant ce qui renforce ce sentiment de souvenir. L’auteur traduit aussi son angoisse de la rupture des habitudes passés et présentes en utilisant l’imparfait au vers 4 « venait » qui s’oppose au présent d’habitude « coule » au vers … et au présent d’énonciation « je demeure » au vers... . Apollinaire fait référence à une clepsydre en, utilisant une métaphore du temps au vers 1 « coule la Seine ». Pour l’auteur ce souvenir était un souvenir heureux comme le prouve l’antithèse « joie/peine » au vers 4.

        Le refrain montre que le souvenir est entêtant pour le poète en effet il n’arrive pas à oublier sa relation amoureuse avec Marie Laurencin. Aussi la répétition du 1er vers a l’antépénultième qui est une antépiphore montre que le poète n’arrive pas à quitter sa peine.

        Guillaume Apollinaire exprime une perte dans ce poème, en effet une vision opposant le passé heureux et le passé malheureux est exprime au vers 2 « nos amours » et au vers 21 « ni les amours » et l’utilisation du « nous » montre que Apollinaire faisait partie des personnes amoureuses mais l’utilisation du « les » montre qu’Apollinaire ne fait plus partie de ces personnes. L’utilisation d’une question rhétorique au vers 3 montre que l’évocation du souvenir est douloureuse car l’amour est perdu. Ce poème rentre dans le domaine lyrique, plus particulièrement élégiaque. Le vers 7 « .... » est constitué d’un parallélise de construction qui insiste sur la sur la proximité des amoureux

        L’allégorie de l’espérance au vers 16 montre que le poète a foi en un avenir sans son aimée. La paronomase des vers 15 « Comme la vie est lente » et 16 « Et comme l’Espérance est violente »  l’utilisation de « violente »  montre la brutalité de l’amour qu’il a pour Marie Laurencin, « aimer c’est souffrir », c’est donc un amour passionnel. Le poème se compose de décasyllabe mais le ??? est coupé en deux a la césure ce qui permet de mettre en valeur le vers le plus court de 4 syllabe. La suppression de la ponctuation permet de lire de 2 manières le poème par exemple le vers 1 et 2 :

VOIR FEUILLE POUR CETTE EXEMPLE

Dans le refrain on remarque une synérèse avec « vienne » et « nuit » comme pour montrer l’accélération du temps, l’amour qui passe comme les jours. Il y a une asyndète qui montre que le temps passe et échappe au poète, il est inéluctable. Le refrain possède une antithèse entre « s’en vont » et « demeure ». Le poète est figé dans le temps, l’amour est parti, il reste fige dans le souvenir.

        Ce poème a un aspect incantatoire comme pour dire une vérité générale.

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