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Le Pont Mirabeau, Guillaume Apollinaire

Commentaire de texte : Le Pont Mirabeau, Guillaume Apollinaire. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  8 Décembre 2020  •  Commentaire de texte  •  621 Mots (3 Pages)  •  1 760 Vues

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LE PONT MIRABEAU (Guillaume Apollinaire, ZONE)

Explication linéaire

Le pont Mirabeau, construit de 1893 à 1896, est un ouvrage moderne lorsque Apollinaire écrit le poème. Le choix du « pont » n’est évidemment pas anodin : c’est un signe de modernité mais aussi et surtout un symbole d’union. Mais paradoxalement, l’image du pont Mirabeau est pourtant utilisée par Apollinaire pour évoquer sa rupture avec Marie LAURENCIN.

Vers 1/2/3 et 4 : Apollinaire ne parle pas de dessus du pont car le regard est porté « Sous le pont Mirabeau ». C’est un regard descendant et plongeant sur l’eau, métaphore du temps qui passe : « coule la Seine ».

Le temps qui passe est un temps destructeur, qui emporte avec lui les amour passées comme le souligne la conjonction de coordination « et » au vers 2 « Et nos amours ». Apollinaire cherche à retrouver l’amour passé comme nous le montre le déterminant possessif « Nos amours » pour recréer une complicité avec la femme aimée.

C’est la solitude qui domine dans cette première strophe. Le verbe « souvenir » relègue l’union avec la femme aimée dans un passé révolu confirmé par l’imparfait « venait toujours ». Tout a disparu.

Vers 5 et 6 Refrain : Ces deux vers s’apparente à une prière : « Vienne la nuit sonne l’heure ». Le champ lexical du temps (« nuit », « heure », « jours » « s’en vont ») invoque un temps destructeur qui réduit tout à néant

La fin du vers 6 met en évidence la permanence et la fixité du poète « je demeure ». Si l’amoureux s’est effacé, le poète reste, même si on entend le verbe mourir dans « je demeure ».

Vers 7/8/9 et 10 : Dans le deuxième quatrain, le poète semble rester maître du temps comme le souligne le champ lexical de la permanence : « restons, « éternel regards ».

Vers 10 « lasse » exprime la mélancolie

Les répétitions créent un effet de circularité qui recrée l’intimité avec Marie. Les mots fonctionnent par couple (mains/mains ; face/face) dessinant l’image d’un bonheur partagé.

La métaphore « le pont de nos bras » crée un effet de miroir avec le Pont Mirabeau comme s’il y avait une correspondance entre les sentiments et le paysage.

Vers 11 et 12 : Répétition du refrain.

Vers 13/14/15 et 16 : 3ème quatrain 🡪 reprend le thème de la solitude et de la mélancolie.

Comparaison entre la fuite du temps et la fuite de l’amour « L’amour s’en va comme cette eau courante ».

La répétition de l’expression « L’amour s’en va » aux vers 13 et 14 crée un effet d’écho, comme si le souvenir de Marie s’amenuisait.

Paronomase « vie est lente/ est violente » (rapprochement de mots aux sonorités semblables). Les mots se transforment, soulignant la douleur du poète.

« Espérance est violente » veut dire que cela lui fait mal d’attendre et d’espéré que Marie revienne à lui.

Vers 17 et 18 : Répétition du refrain

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