Le Pont Mirabeau, Guillaume Apollinaire

Le Pont Mirabeau, Guillaume Apollinaire

Introduction :

Guillaume Apollinaire, est un poète français, naît le 26 août 1880 à Rome. Considéré comme l'un des plus grands poètes du début du XXe siècle, il fut l'un des précurseurs du surréalisme. Le poème « Le Pont Mirabeau » est un extrait du recueil Alcools paru en 1913. Apollinaire y fait allusion à sa rupture avec Marie Laurencin, une peintre avec qui il eut une liaison. Le Pont Mirabeau est situé à Auteuil et fut emprunté par le poète lorsqu’il rentrait de chez Marie Laurencin. Problématique : Comment Apollinaire propose-t-il un poème à la fois moderne et traditionnel ? Dans cette analyse, nous allons aborder une mélancolie teinté d’histoire et enfin le désespoir et la lassitude.

I. Une mélancolie teinté d’histoire

A. Mélancolie

Le choix du « pont » est un signe de modernité mais aussi et un symbole d’union. Mais ici « Le pont Mirabeau » narre une rupture amoureuse.

Le poète commence par se remémorer de son histoire d’amour à la première strophe :« Et nos amours / Faut-il qu’il m’en souvienne » (v. 2-3).

La conjonction de coordination « Et » sert a faire l’analogie entre l’eau qui coule et l’amour qui se termine donc le temps qui passe est une temps destructeur. L’inversion du sujet-verbe exprime la lassitude de toujours s’en souvenir avec le lexique d’obligation « faut-il » La formule impersonnelle des deux verbes successifs (« faut-il« , « il m’en souvienne ») souligne l’effacement des personnes.

- Les strophes suivantes résument les étapes successives de l’amour jusqu’à sa fin.

- L’amour semble éternel, comme l’annonce l’adverbe « toujours » à la fin de la première strophe renforcer par l’imparfait d’habitude :« La joie venait toujours après la peine » (v.4)

- La solitude domine dans cette première strophe.

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