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Commentaire Les travailleurs de la mer

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Par   •  7 Mars 2019  •  Commentaire de texte  •  1 005 Mots (5 Pages)  •  3 557 Vues

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Le texte que nous allons étudié est un extrait du roman Les travailleurs de la mer, rédigé par Victor Hugo et publié en 1866.

Victor Hugo est un dramaturge, poète et écrivain français faisant parti du courant littéraire romantique français dont il est

notamment l’un des chefs de file. Ce fragment de texte met en scène l’attaque du personnage principal, le marin solitaire Gilliatt, par une pieuvre.

Nous allons nous demander comment Victor Hugo réussit à attirer l’attention du lecteur lors d’un combat aussi peu commun.

Dans un premier temps, nous étudierons l’organisation et le

développement de la tension dramatique durant cette attaque.

Dans un second temps, nous expliquerons les émotions suscitées par l’ennemi de Gilliatt.

Nous allons donc tout d’abord observer comment l’auteur crée le suspense et développe la tension dramatique. Effectivement, lors de la lecture, nous avons pu remarquer que le lieu n’est pas idéal et inadapté pour un combat. Des termes spatiotemporelles, comme « crevasse du roc » à la ligne 13, nous montre que le combat n’est pas en faveur du marin, puisque ses mouvements sont limités, dans un espace si étroit. Ou bien encore, la luminosité qui était insuffisante (assez de jour l.23) et qui ne permettait au marin seulement de voir certaines formes du monstre et l’obscurité ne lui permettait pas de percevoir totalement la pieuvre. De plus, nous pouvons contempler la progression organisée du récit. En effet, nous comprenons que c’est une attaque furtive et que donc

l’action n’est pas très longue pourtant Victor Hugo préfère bien

détailler pour mettre l’eau à la bouche du lecteur. C’est ainsi que nous pouvons distinguer que le récit est rythmé par les lancers de tentacules du monstre, dont il les décompte de différentes

manières. Il utilise des synonymes pour éviter le mot comme par exemple : « quelque chose » (l.3), « deuxième lanière » (l.13), « une troisième lanière » (l.20), « une quatrième ligature » (l.24) ou bien encore « un cinquième allongement » (l.30). Il décrit à chaque fois, certaines caractéristiques de chaque tentacule, « mince, âpre, glacé, gluant et vivant » (l.3) et « étroite et aigüe » (l.13). Suite aux attaques de la pieuvre sur de nombreuses parties de son corps (« aisselle », « bras », « cou » « ventre » « diaphragme »), Gilliatt

commence à se défendre mais aussi à souffrir. Il essayait de se libérer des tentacules comme nous avons pu le voir à la l.8 « Gilliatt se rejeta en arrière », mais malgré ses différentes tentatives de

défense, il restait impuissant face à la pieuvre, « il était comme cloué, mais put à peine remuer» (l.8) « un effort désespéré » (l.10) ou bien « impossible de couper ni d’arracher ces courroies

visqueuses » (l.26). Nous avons remarquer que le rythme du récit est souvent bouleversé comme nous le montre certains adverbes de temps tels que « tout à coup » (l.15) et « brusquement » (l.37) mais aussi à cause de l’alternance entre phrases courtes et phrases longues. Ce récit est raconté par un narrateur externe pourtant nous avons l’impression de vivre

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