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Commentaire Le Lion de Jean de La Fontaine

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Par   •  18 Mars 2018  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 549 Mots (7 Pages)  •  4 400 Vues

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Commentaire composé : Le Lion

Jean de La Fontaine

La Fontaine écrit des fables dans un but éducatif, entre 1668 et 1694. Elles sont dédiées au dauphin, fils de louis XIV. La fable « Le lion » que nous allons étudier (la première du livre XI) est inspirée de Plutarque. Comme dans la plupart de ses fables, les personnages sont des animaux qui représentent les rois, les courtisans et le peuple. Dans cette fable, La Fontaine illustre deux possibles attitudes face a l’arrivée d’un nouveau roi voisin. Nous allons voir en quoi La fontaine crée un contraste entre deux différentes manières de penser. Pour cela nous allons analyser les deux personnages ainsi que leurs réactions au moment de l’arrivée du roi et nous relèverons un contraste entre ceux-ci.

Tout d’abord, vient le discours direct du Sultan (quand il parle a son vizir) où il estime que le « lionceau » est inoffensif et ne représente aucun danger. Il pose la question rhétorique au renard : « son père est mort ; que peut-il faire ? » insinuant que le lion n’arrivera a rien par lui-même. Puis il tente de dériver l’inquiétude qu’a le renard en pitié, quand il dit « plain plus tôt le pauvre orphelin ». Il conte sur les problèmes que rencontrera le lion durant ca vie pour l’empêcher. Le Sultan est très confiant (même naïf) et base tout sur une hypothèse d’où le « si » ce n’est même pas de la procrastination car il ne croit même pas qu’un problème existe. « le sultan dormait … enfin Le Lionceau devient vrai Lion. ». C’est à ce moment la que le Sultan va payer à cause de sa naïveté.

Ensuite Il n’est pas seul à payer le prix. Le sultan représenterait un monarque voisin de la France tandis que le lion lui est une métaphore pour Louis XIV.  Le sultan avait le choix, où de s’allier a louis XIV ou bien vivre une rivalité tout en s’alliant à d’autres monarque d’Europe. Et comme le dit si bien le renard « plus ils sont, plus il coûte ». Le lion est donc entrain de conquérir, il devient le maitre de la région. Et tout ceci sans même avoir vu une seul présence de discours qu’il soit direct ou pas.

Quand La Fontaine introduit le « sultan Léopard » un contraste se crée déjà entre le titre Le Lion et « Sultan Léopard » car un Sultan est un monarque musulman et nous savons que dans ses fables, le lion est roi et c’est lui qui détient le pouvoir. Il met au clair ce contraste quand il utilise l’adverbe de temps autrefois suivi d’une utilisation de l’imparfait. Indiquant que le Sultan ne possède plus ces richesses obtenues « par mainte aubaine ». De plus, La fontaine souligne ses richesses perdues avec l’énumération « force bœufs dans ses prés, force cerfs dans ses bois, force moutons parmi la plaine. ». Lors de la naissance du lion, le Sultan va donner ses compliments, un moyen d’introduire le trait de naïveté de celui-ci. « Comme entre grands il se pratique » c’est ici une personnification renforçant  le lien entre les animaux et l’homme. Dans ce vers La Fontaine nous fais savoir que déjà là il y à une rivalité « entre grands » que le Léopard ne reconnait pas.                                                       Le Léopard fait ici preuve de respect envers le nouveau né mais ca n’aurait pas du être ca plus grande préoccupation. Il ne juge pas le Lion comme une menasse malgré les conseils de son vizir et c’est ce qui va le mener a la perte lui et ses alliés. En même temps, La Fontaine a sus créer un contraste entre le Lionceaux et le Léopard

 Le vizir apparait deux fois durant la fable. Quand le lionceau nait puis quand il « devint vrai Lion ». Il est introduit comme étant « vieux routier, et bon politique » il est donc prudent et a appris par ces expériences. De plus les renards ont un trait de ruse dans les fables de La fontaine, souvent il manigance et manipulent pour leur propre bien. Comme dans Les animaux malades de la peste ou encor La cour du lion le renard remarque qui est le plus fort et prend partis au coté du plus puissant, ainsi il est sur de ne rien y perdre, contrairement a l’ours (dans La cour du lion) qui se plaint de l’odeur et fait tué par le lion en conséquence.

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