Commentaire La prose du transsibérien et de la petite jeanne de france
Commentaire de texte : Commentaire La prose du transsibérien et de la petite jeanne de france. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar leaaaaaa • 20 Avril 2016 • Commentaire de texte • 1 068 Mots (5 Pages) • 3 142 Vues
Prose du Transsibérien et de la petite Jeanne de France
PB → En quoi l'excitation du départ se transforme t'elle en bilan désenchanté ?
I- Départ pour l'aventure
a) Un souvenir très précis dans la mémoire
b) Un enfant qui rêve d'aventures
II- Le train ; huis-clos de la désillusion
a) Un huis-clos de sensations
b) Un bilan de vue désenchanté
Ouverture → Sensation/Départ
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Ia) Un jeune garçon part vendre de la joailleries et se retrouve à voyager dans le Transsibérien. Ce jeune homme, qui est le « héros » de ce voyage se rappelle avec précision de son expédition qui s'est déroulé « un vendredi matin de décembre ». Celui-ci étais très impatient « ce fus enfin sont tour » et comme il est cité « je parti moi aussi ». La description de tout le premier paragraphe est très précise comme si l'action se déroulait au moment ou le texte était lu. « 34 coffres de joailleries » « mais encore » « nous avions 2 coupés dans l'express ». Tout le poème est au passé excepté une phrase « Je m'en souviens(...) » qui rend l'instant nostalgique qui montre un instant à part. C'est une phrase symbolique. Il se souvient aussi d'avoir été aussi très heureux de jouer à l'aventurier qui protégeais son trésors contre de terribles ennemis.
Ib) L'enfant était heureux à l'idée de faire ce voyage comme le montre le v8 avec « heureux » et « jouer » , comme il le dit lui même il « croyais jouer au brigand » ce voyage l’incitait à la rêverie et aux jeux. Ses lectures d'aventures le font rêver. « Trésor de Golconde » « Le cacher de l'autre côté du monde », il se prend même à rêver de bagarre, « je devais le défendre contre les voleurs de l'Oural » « les saltimbanques de Jules verne » puis v14 à 20 tout les passages en vert. C'est une énumération avec les « Et », il y a l'emploie du passé : avant. Il n'y a pas de ponctuation dans ce passage, en ressent tout de suite l'excitation de l'enfant, les phrases sont très longues
II b) Il y a une rupture avec le passage qui suit au ver 20. C'est un élément déclencheur. La coupure survient avec le « et pourtant, et pourtant » c'est un dur retour à la réalité qui attend le poète/ l'enfant. A ce moment là du texte on passe de l'enfant, au jeune adulte qui arrive à avoir du recul sur ce voyage qui lui semblait si... Ses sens sont à l'affut dans ce passage notamment l'ouïe : « les rythmes du train » « le bruit des portes des voix des essieux grinçant sur les rails congelés » (assonance en (se), consonne explosives comme le sifflement du train à vapeur. « froissis de femmes » (assonance) « et le sifflement de la vapeur » (ennuyant), « le bruit éternel des roues en folie dans les ornières du ciel » (opposition à la réalité, c'est onirique, fantastique le points de vues est ici modifié face à la réalité)
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