Comment Victor Hugo s'y prend t'il pour susciter la compassion du lecteur?
Cours : Comment Victor Hugo s'y prend t'il pour susciter la compassion du lecteur?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar 27.01 • 17 Octobre 2016 • Cours • 524 Mots (3 Pages) • 1 651 Vues
Comment Victor Hugo s'y prend t'il pour susciter la compassion du lecteur?
Introduction:
L'Homme qui rit est un roman philosophique de Victor Hugo publié en avril 1869 dont l’action se déroule dans l’Angleterre de la fin du XVIIe et du début du XVIIIe siècle. Victor Hugo est un né le 26 février 1802 à Besançon et mort le 22 mai 1885 à Paris, est un poète, dramaturge et prosateur romantique considéré comme l’un des plus importants écrivains de la langue française. Il est aussi une personnalité politique et un intellectuel engagé qui a joué un rôle majeur dans l’histoire du XIXe siècle. Pour résumé l’œuvre est centré sur un personnage nommé Gwynplaine qui est un Anglais de haute naissance qui a été enlevé enfant et qui a grandi dans la misère. Adulte, il est enfin rétabli dans ses titres. Mais lorsqu’il prend la parole à la Chambre des Lords, c’est pour dénoncer les injustices de la société, parce qu’il les connaît mieux que les lords, justement. L’extrait que nous étudions est le passage où l’on fait la description du portrait de Gwynplaine.
I- Victor Hugo accentue le sublime et le grotesque du Gwynplaine
-Vocabulaire du visage => horreur. L’horreur du visage rend le personnage laid, ce qui fait rire les autres personnes et fait que le lecteur va soit en rire soit compatir.
-Ligne 8 «avait fendu la bouche, débridé les lèvres, dénudé les gencives, distendu les oreilles, décloisonné les cartilages, désordonné les sourcils et les joues, élargi le muscle zygomatique, estompé les coutures et les cicatrices, ramené la peau sur les lésions », accumulation : de verbe d'action. Cela accentue la cruauté de la reconstruction du visage de Gwynplaine.
-Paradoxe=> opposition de deux idées : on arrive à percevoir une beauté en regardant ce visage horrible.
-Ligne 28 "sa face riait, sa pensée non" : phrase courte percutante qui rend le personnage encore plus attachant et plus compatissant.
- « c’est en riant que Gwynplaine faisait rire. Et pourtant il ne riait pas. Sa face riait, sa pensée non. » : Opposition entre l’apparence (homme qui rit et sourire taillé) et le ressenti de Gwynplaine.
-« c’est en riant que Gwynplaine faisait rire. », répétition du verbe rire : cela permet de mettre en évidence la signification du désespoir.
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