"Comme on voit sur la branche...", Ronsard
Commentaire de texte : "Comme on voit sur la branche...", Ronsard. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar faustine26 • 7 Mai 2022 • Commentaire de texte • 1 037 Mots (5 Pages) • 1 997 Vues
Texte 1 : « Comme on voit sur la branche… », Pierre de Ronsard :
Introduction :
Ce poème a été écrit en 1550 sous le règne d’Henri II, durant une période de guerres de religion entre chrétiens et protestants. Le XVI° siècle est aussi une période de diffusion du savoir et d’idées grâce à l’extension de l’imprimerie. L’auteur Pierre de Ronsard appartient au mouvement littéraire de l’Humanisme. Ronsard écrit ce poème alors qu’il se trouve loin de son pays natal et ressent une profonde tristesse qu’il a besoin d’extérioriser. A travers ce sonnet, le poète établit une réflexion sur la fuite inexorable du temps en y mêlant les thèmes de l’amour, de la nature et du Carpe Diem. En quoi ce poème propose une méditation sur la vie ? Tout d’abord nous étudierons la médiation mélancolique transmise par Ronsard dans une première partie puis la réflexion sur le temps qui passe dans un second temps.
1. La vie de Marie via la rose :
A. La renaissance de la rose :
- lexique de la nature « branche » vers 1, « rose » v.1, « fleur » v.2+lexique de la beauté : « jeunesse » v.2, « première fleur » v.2, « jaloux » v.3+rose symbole de beauté=lexique valorisant, à connotation positive car ils permettent d’exprimer les sentiments amoureux de l’auteur (admiration de la rose)
- naissance/jeunesse de la rose (printemps/mai)=beauté : « première fleur » v.2, « vive couleur » v. 3= éclosion de la vie
- harmonie/sérénité : « se repose » ; « grâce »
- personnification de la nature : « ciel jaloux » v.3 ; « l’Aube de ses pleurs […]l’arrose » v.4=mise en valeur de la rose car l’aube et le ciel lui accordent de l’importance
- rose= source d’attention/préoccupation car elle se fait remarquer et se démarque des autres par son omniprésence : « embaumant » v.6 ; « vive couleur » v.3
B. La rose qui déclôt peu à peu :
- déclin de la rose : « battue » v.7 ; « meurt » v.8 ; « déclose » v.8
- conjonction de coordination « mais » qui sépare le poème en deux parties :
part. 1 : naissance et vie de la rose
part. 2 : déclin et mort de la rose
- hostilité de la nature à cause de l’arrivée de la pluie : « battue, ou de pluie » (mort de la nature 🡪 automne, morosité, mort de la nature
- mort lente et triste : « feuille à feuille » v.8/ désolation : « ou […]ou » 🡪 non connaissance de la cause de la mort qui déboussole le poète encore sous le choc
2. Le déclin de Marie via la rose:
- La mort de la rose :
- « Parque » :référence à la mythologie : déesse qui a le contrôle sur la vie et la mort représenté par un fil que l’on coupe et qui interrompt brutalement le cours d’une vie 🡪 litote (mort de Marie non évoquée explicitement)
- Chute entre les vers 10 et 11 : « honoraient » v.10 puis « tuée » ; « reposes » v.11 🡪 irruption soudaine de la mort
- Cruauté de la mort : v.9/10 : Marie jeune et belle≠ v.11 mort qui coupe cours à la vie de marie sans qu’on s’y attende
- Champ lexical du deuil : « tuée » ; « cendres », « reposes » v.11
- Euphémisme : « tu reposes » 🡪 soudaineté de la mort nuancée
- Deuil de Ronsard :
- « vif et mort » v.14 : antithèse 🡪 « vif » : ref a la jeunesse donc Marie morte jeune=trop tôt
- Ronsard partage ses sentiments personnels malheureux🡪 évacuer sa tristesse : « mes larmes »v.12 ; « mes pleurs » v.12= registre élégiaque
- Tournure de la mort (triste) en qq ch de beau : « ce vase plein de lait » v.13🡪 lait= symbole de pureté, d'innocence, et de vie+ »panier plein de fleurs » //rose
- Nature=perception cyclique : métamorphose de la femme aimée en rose🡪 rimes du début du poème reprises à la fin : "rose" aux v.1 et 14, "fleur(s)" aux v.2 et 13, "repose(s)" aux v. 5 et 11= symbole de l’immortalité
Conclusion :
Dans ce poème, Ronsard rend hommage à son amante Marie. Ce décès l’affecte beaucoup et le poète se doit de lui écrire un poème
Texte 2 : Tartuffe, Acte I scène 5, Molière :
Introduction :
Le milieu du XVII° est une époque marquée par la prise de pouvoir importante de l’Eglise qui devient plus puissante que le roi, Louis XIV. L’auteur de cette pièce Molière fait partie du mouvement littéraire du Classicisme. Molière a écrit de nombreuses pièces qui ont particulièrement plu au roi, à tel point qu’il fut placé sous sa protection en 1665. Le Tartuffe, ou L’Imposteur est une pièce qui, en 1664, choque les catholiques et le roi se voit contraint d’en interdire sa représentation à la demande de l’Eglise. Elle sera finalement autorisée en 1669 et connaîtra un grand succès. Dans ce texte, l’auteur nous expose la naïveté du bourgeois, Orgon face au faux dévot, Tartuffe prêt à tout pour obtenir ses faveurs et son admiration. Comment Tartuffe joue-t-il la comédie de la dévotion auprès d’Orgon ? Dans une première partie, nous étudierons la rencontre entre les deux hommes et les actes extraordinaires de Tartuffe. Par la suite, nous verrons comment Tartuffe est présenté comme parfait selon le point de vue d’Orgon. Enfin, nous analyserons le double jeu que mène Tartuffe durant la scène.
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