Candide ,Chapitre 6

Dans un siècle comme le XVIIIeme siècle, siècle de la contestation et de la critique sociale, la littérature d'idée trouve un moyen efficace de diffuser le savoir. Tel est le cas dans Candide. Candide est un récit ironique appartenant au siècle des Lumières. Voltaire décrit dans le chapitre 6, l'auto-da-fé et dénonce d'une façon plaisante et cohérente la superstition. Nous analyserons d'abord dans notre commentaire l'art du récit conteur puis nous étudierons les cibles de la dénonciation.

Les événements se déroulent à Lisbonne après un tremblement de terre qui avait détruit le ¾ de la ville.

C'est alors qu'on rencontre les personnages de ce récit : Un Biscayen, deux Portugais, Candide et Pangloss, qui subissent un sort affreux durant l'auto-da-fé.

En second lieu, Voltaire dénonce la fausse logique:

Le docteur Pangloss et Candide sont enfermés plusieurs jours dans des appartements au lieu d'être dans des cellules. Le jour prévu on les vêtus de costumes ridicules "tous deux vêtus d'un san-bénito" "mîtres de papier" "flammes renversés"... Cependant, la musique donne un air joyeux à cet événement, ce qui est contradictoir avec les faits qui se passent au moment même "Candide fût fessé en cadence, pendant qu'on chantait ; le Biscayen et les deux hommes qui n'avaient point voulu manger le lard furent brûlés, et Pangloss fût pendu".

Par ailleurs, l'écrivain utilisé l'ironie pour faire semblant d'adhérer à une proposition fausse pour souligner le décalage entre cette proposition et la réalité. Le narrateur feint de justifier l'auto-da-fé tout au long du texte en employant les connecteurs logiques "On avait en conséquences saisi un Biscayen" ou d'un vocabulair melioratif "spectacle" "bel" "belle musique" "en cadence". Il dénonce ainsi la superstition et l'ignorance en mettant en valeur l'absurdité de l'auto-da-fé. La cérémonie ne s'appuie sur aucun élément rationnel "Le spectacle de quelques personnes brûlées à petits feu est un secret infaible pour empêcher la Terre de trembler" alors que même après l'auto-da-fé la Terre trembla de nouveau.

En outre, il utilise également les connecteurs logiques trompeurs comme "On avait en conséquent saisi un Biscayen". Cette phrase montre alors la fausse logique car il n'existe aucun lien entre un tremblement de Terre et l'arrestation d'un Biscayen ou de n'importe quelle autre personne. Candide, optimiste et croyant vivre dans le meilleur des mondes est stupéfait, ce qui se démontre par l'abondance d'exclamation dans son monologue à la fin du récit.

Candide représente le peuple naïf qui croit à tous ce qu'on lui raconte ; il y a alors dénonciation de la naïveté. On retrouve dans le discours de Candide une hyperbole qui sert à dénoncer l'optimisme qui n'est pas viable face à la réalité du monde "le plus grand des philosophes" "prendre" "le meilleur des hommes" "noyé" "la perle des filles" "fendu". La question rhétorique montre le doute du philosophe sur le bien fondé de l'optimisme et

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