COMMENTAIRE CHAPITRE 12 POURQUOI JE N'AI PAS MANGE MON PERE
Commentaire de texte : COMMENTAIRE CHAPITRE 12 POURQUOI JE N'AI PAS MANGE MON PERE. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Damien677 • 18 Décembre 2018 • Commentaire de texte • 662 Mots (3 Pages) • 776 Vues
Pourquoi je n’ai pas mangé mon père est un roman de Roy Lewis, qui est paru en 1960, pendant la Guerre Froide. L’histoire se déroule lors de la préhistoire. Dans ce chapitre, Ernest doit chercher une femme pour sa vie dans une horde, autre de la sienne. Cependant, à force, d’être habituer à chasser pour ses besoins, il prend la femme pour une proie. Il est donc face à une situation limite, il ne sait pas, s’y prendre avec les femmes, c’est pour « ça qu’il les chasse ». Plongée dans un abyme de réflexion d’homme des cavernes, nous chercherons comment Ernest se retrouve-t-il confronter à lui-même ? Dans un premier temps, nous verrons comment Ernest dénigre-t-il Griselda mais malgré cela lui trouve quelques qualités puis dans un deuxième temps, comment Ernest met-il en avant une supériorité personnelle.
Tout d’abord, c’est un personnage « en rage » contre une certaine « Griselda » qui est d’entrée de jeu présenté. Ernest trouve que Griselda, la femme capturée, « rusé », « coquine », « cruelle » et « cynique » n’est pas digne d’être une fille. Il n’est pas conscient d’avoir capturé un être humain, puisqu’il trouve, le fait qu’elle pleure, il parle de « larmes féminines », comme un comportement aberrant, il n’a aucune pitié pour celles-ci au départ. De plus, Ernest trouve Griselda même « ignoble », parce qu’elle n’a pas su avoir un beau stratagème pour se défendre « son stratagème n’avait pu s’arroger ». Au-delà, de son esprit sauvage, de chasseur, on voit tout de même, dans cet homme de caverne, l’instant de conservation de l’espèce, c’est une grave responsabilité de choisir la femme avec laquelle on va faire des enfants. Il se demande comment il aurait pu faire de cette femme la mère de ses enfants, il ne l’apprécie pas. Ernest par le nom « mâle », exprime sa supériorité, face à la défaite, à la course contre Griselda, il la traite de tricheuse avant d’admettre ses quelques qualités. Il est d’accord avec le fait qu’elle se lamentait de « ne plus pouvoir reparaître devant son père. En effet, les lois dans les tribus sont telles que la femme doit suivre l’homme et ne plus retourner chez elle après être parti avec un homme, ici un pithécanthrope. Mais, on peut voir que dès la phrase qui suit, Ernest, n’assume pas la responsabilité, il dit qu’elle pourra « se faire capturer plus tôt ou plus tard par un pithécanthrope », qui ne saura pas si elle a eu un homme avant. Finalement, le narrateur déconsidère complètement la femme.
Dans une deuxième partie, c’est un Ernest, qui est « calmé » contrairement à la première partie, mais qui présente un grand orgueil. Mais, d’abord il se demande si ce n’est pas vite en conclure que de passer « à autre chose » puisque il était presque parvenu « à son but », il fait preuve, là, d’égoïsme. D’ailleurs, le pithécanthrope va très vite, de plus se rassurer, en effet, il n’a pas pitié pour la femme, il refuse d’être rabaissé, puisqu’il se sait comme un être supérieur, venant d’une tribu bien meilleure que celle de Griselda. Il parle d’une « mauvaise éducation » pour celle-ci, il se croît plus civilisé, ce qui est assez humoristique, puisque celui-ci est issu d’une famille qui vit dans une caverne, symbole de l’éducation sauvage. Le narrateur parle ainsi, de « bidonville », d’un manque de « bonne manière », on a donc un homme qui fait preuve de beaucoup d’arrogance, de mépris pour les autres tribus
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