Bel ami, Maupassant
Analyse sectorielle : Bel ami, Maupassant. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Tristan Fontaine • 2 Décembre 2018 • Analyse sectorielle • 650 Mots (3 Pages) • 599 Vues
Tristan 06/11/17
Fontaine
1ere STMG1
BEL AMI
« Bel-Ami » de Guy de Maupassant est un roman réaliste paru en 1885, « Bel-Ami » peint l’ascension sociale du journaliste Georges Du Roy de Cantel, aussi connu en tant que Georges Duroy, parvenu et opportuniste mais aussi courtisan auprès des femmes sans remords.
Dès les premières pages de « Bel-Ami », militaire de retour au civil, Georges Duroy, travaille à Paris aux chemins de fers, et a de constantes difficultés pécuniaires. Il rencontre par hasard un autre ancien militaire du même régiment que le sien, M. Forestier, rédacteur à la « La Vie Française ». Empathique avec son ancien camarade et sa situation, Forestier fait intégrer George à « la vie française » comme journaliste et l’invite à une soirée mondaine ou il brille auprès des autres convives par ses remarquable récits sur son vécu en Algérie. Le lendemain, il écrit, à l’aide de Mme Forestier, un premier article sur l’Algérie. C’est ici que débute son ascension dans le monde de la presse, constituée de mensonges, de trahison en tous genres et de coups de couteau dans le dos…
Dans son roman « Bel-Ami », Maupassant présente, sur un fond de politique, la forte corrélation entre le capitalisme, la politique et la presse. Mais il dépeint aussi l’influence et l’importance de la femme, qui, privée de vie politique œuvre dans l’ombre à l’éducation et au conseil.
« Bel-Ami » est en fait une satire de la société de la fin du XIXe siècle, pleine de scandales politiques et dirigée par l’argent. Par ailleurs, c’est l’occasion pour Maupassant de décrire implicitement sa propre expérience au poste de reporter.
La fin de Bel-Ami est le récit du triomphe de Georges du Roy, un triomphe social, il a réussi à s’élever au rang de noble grâce à ses multiple conquêtes. C’est d’ailleurs à travers ces mêmes conquêtes que l’on remarque tout le long du roman que Georges n’avait jamais aimé sincèrement qu’une seule femme, Mme de Marelle à qui il a même fait la cour dans la même journée que celle de son mariage. Mariage auquel dans la scène finale est plus présente madame de Marelle que Suzanne Walter, la mariée.
Enfin, le nom « Du Roy » (particule) l’élève désormais dans la noblesse Ses origines de pauvre paysan normand ne sont plus qu’un lointain souvenir, il fait maintenant partie de l’élite parisienne.
Lors du mariage, une solennité se retrouve dans les descriptions des mouvements de George Du Roy. Ses mouvements font en effet penser à une parade triomphante comme celles qui se pratiquaient dans la Rome antique : «il se redressa », « il passa », « retraverser l’église », « Il allait », « il parvint », « descendit avec lenteur».
Cette scène se rapproche ainsi d’un événement impérial. De plus, l’insistance de Maupassant sur la géographie parisienne « Concorde », « Madeleine », « Palais-Bourbon » inclut Georges au cœur de Paris et des lieux les plus symboliques où sont passés les plus grands empereurs.
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