BIOGRAPHIE de Michel De Montaigne
Fiche de lecture : BIOGRAPHIE de Michel De Montaigne. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Issa Kabango • 10 Mai 2021 • Fiche de lecture • 594 Mots (3 Pages) • 531 Vues
Montaigne
BIOGRAPHIE de Michel De Montaigne :
-(1533-1592) XIVe siècle (16e)
-Famille récemment ANOBLIE
-origine Juive + Espagnol -> se méfie des fanatiques mais est un bon catholique et apprécié par les protestants
-maire de Bordeaux (élu)
-rencontre philosophe Etienne de la Boétie, qui meurt tôt : deuil à l’origine de la rédaction Essais
-homme de guerre et de religion
-HUMANISME : retour à l’Antiquité -> se réfère au philosophe de cette époque (ex : Platon)
PRÉSENTATION DE L’ŒUVRE :
Essais, écrit par Montaigne de 1570 à 1588 : pendant toutes ces années, Montaigne ne cesse de reprendre ce qu’il écrit. La pensée se transforme continuellement, au fil de l’évolution de l’écrivain.
Citation : « Je ne peins pas l’être, je peins le passage d’âge en autre, ou, comme le dit le peuple, de sept en sept ans, mais de jour en jour, de minute en minute. Il faut accommoder mon histoire à l’heure. » III,2, « Du repentir »
Qu’es ce qu’un Essais ? : vient du latin exagium, « balance, pesée sur un instrument de mesure », métaphoriquement= prendre la mesure de sa propre existence -> = une tentative de se jauger soi-même, en essayant de se raconter
ANALYSES :
1e TEXTE
sauvage = vient du latin forêt & barbare= vient des roucoulements
Partie 1 : Analogie
Or je trouve, pour revenir à mon propos, -> DISGRESSION :Montaigne s’est écarter de son sujet (car une pensée en amène une autre) et se recentre dessus.
qu'il n'y a rien : Commence par une négation -> Montaigne réfute un préjugé sur une « nation, » qui, vu son contexte est la nation indienne découverte en Amérique en1492
il refute le préjugé sur le fait que la nation indienne est barbare et sauvage : « barbare et de sauvage » -> redondance
« à ce qu'on m'en a rapporté » : rumeur, point de vu extérieur, il se réfère à ce qu’on lui a rapporté. -> il réfute l’avis extérieur
de barbare et de sauvage en cette nation, à ce qu'on m'en a rapporté, sinon que chacun appelle barbarie ce qui n'est pas de son usage ; comme de vrai, il semble que nous n'avons autre mire de la vérité et de la raison que l'exemple et idée des opinions et usances du pays où nous sommes. Là est toujours la parfaite religion, la parfaite police (organisation politique), parfait et accompli usage de toutes choses. Ils
sont sauvages, de même que nous appelons sauvages les fruits que nature, de soi et de son progrès ordinaire, a produits : là où, à la vérité, ce sont ceux que nous avons altérés par notre artifice et détournés de l'ordre commun, que nous devrions appeler plutôt sauvages. En ceux là sont vives et vigoureuses les vraies et plus utiles et naturelles vertus et propriétés, lesquelles nous avons abâtardies en ceux-ci, et les avons seulement accommodées au plaisir de notre goût corrompu. [C] Et si pourtant, la saveur même et délicatesse se trouve à notre goût excellente, à l'envi des nôtres, en divers fruits de ces contrées-là sans culture. [A] Ce n'est pas raison que l'art gagne le point d'honneur sur notre grande et puissante mère nature. Nous avons tant rechargé la beauté et richesse de ses ouvrages par nos inventions, que nous l'avons du tout étouffée. Si est-ce que, par tout où sa pureté reluit, elle fait une merveilleuse honte à nos vaines et frivoles entreprises,
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