Andromaque, Racine
Commentaire de texte : Andromaque, Racine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar MNX_Faide • 11 Novembre 2019 • Commentaire de texte • 727 Mots (3 Pages) • 823 Vues
Donc voilà ce que je peux vous dire sur Andromaque. Cette personne est très belle très finie elle a du charisme elle est vraiment belle est par dessus tout elle est style faut ce le dire quand même elle a un charisme qui ne passe pas inaperçu Andromaque, mettant en scène Oreste, fils d’Agamemnon, touché par la malédiction familiale des Atrides. Oreste aime Hermione, qui elle aime Pyrrhus, mais ce dernier aime Andromaque, sa prisonnière troyenne. Hermione, jalouse, promet à Oreste de partir avec lui s’il tue Pyrrhus. Or, le meurtre accompli, Hermione rejette Oreste et se suicide. Dans la dernière scène de la pièce, Oreste, désespéré, maudit son sort. La pièce s’achève alors sur la folie du personnage, qui est sur le point d’être dévoré par les Érinyes, déesses de la vengeance sorties de ses visions. On peut alors se demander en quoi le sort d’Oreste permet un dénouement spectaculaire. Pour répondre à cette question, nous analyserons comment le passage du désespoir à la folie offre un spectacle saisissant avant d’étudier comment le caractère tragique et pathétique de ce dénouement lui confèrent son intensité dramatique et donc spectaculaire.
Oreste exprime tout d’abord son désespoir. Pour cela, il s’adresse au Ciel et aux dieux, par une série d’exclamations et le tutoiement de l’instance divine traduisant l’intensité de son désarroi : « Grâce aux dieux ! Mon malheur passe mon espérance ! / Oui, je te loue, ô Ciel, de ta persévérance ! » v. 1-2. La première tirade s’ouvre sur des apostrophes exclamatives prenant à partie les dieux, et se poursuit principalement sous la forme de phrases affirmatives. Les alexandrins sont réguliers, les signes de ponctuation se trouvent à la césure ou à la rime. Cependant, les vers 13 à 16 sont constitués d’interrogations et d’exclamations qui expriment le trouble d’Oreste. Le rythme du vers 16 est déséquilibré : « Dieux ! quels ruisseaux de sang // coulent autour de moi ! » : un point d’exclamation isole la première syllabe, et la césure sépare le sujet de son verbe. Cette évolution d’un rythme régulier vers un rythme plus saccadé marque la gradation du désespoir d’Oreste: le personnage en témoigne donc de plus en plus dans le spectacle qu'il offre sur scène.
A la fin de sa première tirade, les questions rhétoriques semblent adressées davantage à lui-même, le personnage ne comprend pas le soudain changement qui se produit, annonciateur de sa folie et qui provoque son effroi : « Mais quelle épaisse nuit tout à coup m'environne ? / De quel côté sortir ? D'où vient que je frissonne ? / Quelle horreur me saisit ! Grâce au ciel j'entrevoi... / Dieux ! quels ruisseaux de sang coulent autour de moi ! » v. 13-15. Le connecteur « mais », indique sa surprise, la métaphore de la nuit révèle l’avancée dans la perte de sa raison, pour en arriver à une première vision cauchemardesque, annoncée par le verbe « j’entrevoi ». Dans sa seconde tirade, signe de son hallucination, Oreste s’adresse au vers 17 à Pyrrhus, qui est pourtant mort, par une apostrophe : « Quoi ? Pyrrhus, je te rencontre encore ? », et l’allitération du vers 23 en mime l’affrontement : « Percé de tant de coups comment t’es-tu sauvé ? ». Il prend ensuite pour témoins les dieux au vers 23, par le même procédé ouvrant le vers : « Dieux ! ». Il demande alors aux
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