Analyse linéaire le soleil de Baudelaire
Commentaire de texte : Analyse linéaire le soleil de Baudelaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar hey.pablitooo • 23 Juin 2022 • Commentaire de texte • 681 Mots (3 Pages) • 406 Vues
Introduction :
Date : 1857
Auteur : Baudelaire
Type : poème / appartient au recueil de poèmes “les Fleurs du mal”, se situe au carrefour de toutes les influences poétiques du XIXème siècle (le romantisme, le symbolisme, le Parnasse).
Résumé : recueil qui retrace l'itinéraire de Baudelaire, le cheminement de son âme qui vit une véritable descente aux enfers.
Thèmes : spleen, l’idéal vertical
Problématique :
de l’idéal au spleen, la chute de la figure du poète
(v.1) “les hommes d’équipage” → renvoie de manière plus générale à la société, à une communauté. Il ne s’agit pas d’individus mais d’une masse qui forme un tout : les hommes
“Souvent” marque l’habitude des marins à entreprendre l’action
(v.2) “vastes oiseaux des mers” → importance des périphrases pour désigner l’albatros dans le poème, montrent à quel point l’albatros à un place majeure en terme de symbole dans le poème.
→ l’enjambement “les hommes d’équipage / prennent des albatros” intensifie l’action et montre une forme de brutalité qui continue dans le reste du poème.
Enjambement : le contenu sémantique d’un vers déborde sur celui d’après.
(v.3) périphrase qui, par la longueur, souligne l’envergure de l’albatros
(v.4) « Les gouffres amers » souligne l’immensité du lieu et de l’environnement dans lequel se trouve l’équipage. De ce fait, l’albatros domine largement cet espace.
→ L'allitération en [S], répétition d’un son consonne, donne à percevoir la bruit des vagues.
→ La première strophe pose le cadre du poème, mettant en avant l’envergure de l’oiseau qui surplombe le navire et l’équipage. Les marins représentent la société. On relève dès le début du poème le thème du poète marginal et génie maudit.
(v.5) changement brutal d’espace et de condition souligné par “à peine”.
« Les planches », cette fois, caractérisent l’équipage, il s’agit d’une métonymie.
Métonymie : figure de style où l’on désigne le tout par la partie.
→ Les planches caractérisent d’une certaine manière le monde du réel. Le monde des idées peut être désigné par l’oiseau qui surplombe le navire, la terre et la condition humaine. Il s’agit ici de deux figures en contraste.
(v.6) contraste dans la caractérisation de l’albatros : “rois de l’azur” / “maladroit et honteux”. Le changement d’espace implique une condition nouvelle qui réduit les capacités et la majestuosité de l’albatros. Personnification de l’oiseau : participe à la création de la figure du poète à travers l’albatros.
(v.7) « Piteusement » : caractérise
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