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Analyse linéaire Spleen

Commentaire de texte : Analyse linéaire Spleen. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  6 Octobre 2019  •  Commentaire de texte  •  719 Mots (3 Pages)  •  3 535 Vues

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Le premier quatrain semble caractérisé par un sentiment d’enfermement, d’oppression du spleen sur Baudelaire. En effet, dès le premier vers ce dernier évoque un « ciel bas et lourd ». Le ciel symbolise généralement la liberté, l’ouverture mais le terme « bas » vient perturber cette idée en transformant le ciel en un élément fermé, enfermant le poète. Ce sentiment est renforcé par le terme « couvercle » (v.1), « longs ennuis » (v.2), « cercle » (v.3) ou encore « nuits » (v.4). Ce premier vers semble également caractérisé par un sentiment de lourdeur comme le laissent transparaître les termes « lourd », « pèse » ou « couvercle » (v.1). Ensuite, le vers 2 semble quant à lui empreint à un sentiment de tristesse. En effet, les termes « gémissant » ou « ennuis » confirment ce sentiment. Nous retrouvons également cette tristesse dans le dernier vers avec les termes « noir » et « triste ». Le poète semble soumis face à sa douleur, il est passif et ne réussit pas à lutter contre ainsi que le laisse entendre le participe présent utiliser pour le verbe gémir. Les vers 3 et 4 rappelle ce sentiment d’oppression subit par Baudelaire. En effet, les termes « horizon » et « jour » qui évoquent généralement un sentiment de liberté semblent eux aussi soumis à ce mal qui ronge Baudelaire comme le laisse transparaître le terme « noir » par exemple. Enfin, l’utilisation répétée du terme « Quand » en début des trois premiers quatrains fait découler un sentiment pesant du temps.

Le deuxième quatrain renforce ce sentiment d’enfermement. Le cinquième vers commence par la « terre » qui évoque traditionnellement l’accueil, un sentiment de protection. Cependant, l’enfermement reprend directement le dessus avec le terme « cachot humide ». Ce parallèle avec le monde carcéral apparaît dans le deuxième et troisième quatrain avec les termes « murs » (v.7), « plafonds » (v.8) ou encore « prison » (v.10). Ensuite, Baudelaire compare « l’Espérance » qui est utilisé pour désigner l’Idéal à une « chauve-souris » ce qui est assez surprenant car cette dernière semble plutôt symboliser la nuit, la peur. L’utilisation du participe présent pour « S’en va battant » semble alourdir l’action, la rendre pesante et lente. La chauve-souris semble sans issues et ne semble pas pouvoir s’échapper de l’endroit où elle est enfermée. Cette dernière symbolisant l’idéal nous pouvons donc conclure que celui-ci est oppressé par le spleen symbolisé par l’univers carcéral. Il est également important de souligner l’assonance en « an » qui renforce ce sentiment de plainte de douleur face au spleen ou encore l’allitération en « p » qui fait penser à des coups.

Le troisième quatrain évoque quant à lui la pluie qui symbolise la tristesse, la mélancolie. Baudelaire utilise un autre animal provoquant le dégoût, l’araignée. Ce sentiment est renforcé par l’adjectif « infâme ». L’auteur évoque les « filets » tissés par cette araignée. Ce filet semble oppresser l’auteur, il représente sûrement le spleen.

Le quatrième quatrain semble marqué par une rupture avec « tout à coup » qui brise ce sentiment de lenteur ressenti lors des trois premiers vers. Un sentiment de chaos, de terreur semble envahir le poème (« sautent avec furie », « hurlement »). L’utilisation des verbes sauter et lancer contraste

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