Analyse linéaire "élévation" / Les fleurs du mal de Baudelaire

Français Élévation

V5 apostrophe de son esprit

« mon esprit »

→ énonciateur ; corps ou esprit

verbe de déplacement

→ tu te meus → mouvoir v5

sillonner v7

un espace sans limites, immensité profonde = hyperbole.

Fluides, « comme un bon nageur » = comparaison

-l’énonciateur donne son opinion sur cet espace :

« se pâmer » v6

« gaiement » v7 } bien-être, bonheur → extase spirituelle

«  volupté » v8

→ qui est énoncé par des sensations physiques

v7 → v8 enjambement permet de donner la sensation d’immensité au lecteur. L’étirement de la phrase est réalisé par un adverbe de manière « gaiement » ou par des adjectifs : « indiscible », « mâle ».

(influencé par le parnasse)

3ème strophe, un voyage intérieur:

-opposition entre le 1er hémistiche et le 2nd (v9)

1er sujet de l’élévation et le 2nd sujet de la Terre

champ lexical de la pureté «va te purifier», «divine», «limpide»…

«miasmes morbides » renvoie a quelque chose d’impur et de matériel

impératif: envole-toi/va te/bois pour propulser son esprit vers l’élévation;la pureté ;la spiritualité alors que son corps lui est terrestre, matériel

vers 11 et 12 : on peut y voir un rapport avec l’absinthe(l’alcool), comme si le poète voulait utiliser l’alcool pour se détacher de ses conditions terrestres.

Technique : bois son complément = le feu clair, il va retarder l’apparition du complément en ajoutant des éléments secondaires, information retardée.

Strophe 4 : L’idéal à atteindre

texte passe à la 3ème personne

La 4ème strophe est séparée : 2 premiers vers = « ennuis » ; « chagrins » = matériel

enjambement(= effet d'allongement du vers)

2 autres = «heureux » ;«champs lumineux et sereins »=spirituel

« Heureux celui qui peut….» est une formule biblique, le verbe est au présent de vérité générale (« peut ») l’énonciateur énonce une règle, un idéal à atteindre.

L’enjambement créé une phrase qui pèse par l’usage de la subordonnée relative alors que l’enjambement entre les vers 15 et 16 suggère la légèreté car le complément du verbe « pouvoir » est repoussé au vers 16

strophe 5 :

Le poète ici partage son extase, son bonheur à partir du vers 15 avec la formulation « Heureux celui

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