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Analyse, Sonnet 138, Du Bellay

Fiche : Analyse, Sonnet 138, Du Bellay. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  29 Janvier 2018  •  Fiche  •  894 Mots (4 Pages)  •  2 512 Vues

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Sonnet 138; 3e mouvement; hommages humour et ironie.

Du Bellay était un grand poète du XVIème siècle. Il appartient au groupe des 7 poètes humanistes qui constituent la Pléiade au 16ème siècle, il en est l’un des chefs de file. Le recueil «Les Regrets » a été publié en 1558, cette oeuvre a notamment été inspirée de son séjour peu apprécié à Rome ainsi il donnera lieu à la rédaction de sonnets au ton élégiaque ou satirique selon si il critique l’Italie ou est nostalgique du pays natal. Le sonnet 138 que nous allons étudier clôture la série de poèmes qui marquent le retour en France de Du Bellay. Il évoque en alexandrins la ville de Paris (deux tercets deux quatrains). Pourquoi le poète donne-t-il une image contrastée de Paris dans ce sonnet ? Dans un premier temps nous étudierons l’éloge qu’il fait de la ville de Paris pour ensuite étudier les reproches fait à cette ville.

Lecture du texte

I) L’éloge de Paris

A) Jeu de mots

Comparaison V3 avec hémistiche « est-ce Paris sans pair » allitérations en « r » et « p », retour des mêmes lettres Paris/pair jeu de mot, anagramme du nom Paris. Effet de grandeur. La richesse de Paris reste pareil « n’en augmente point » utilisation du présent renforce cette idée d’immensité et le verbe « abîmer » V3 renvoie aux richesses que Paris détient.

Paris est une grandeur connue et reconnue démonstratif « ce Paris » et le pronom on V3 « où l’on voit » donc chaque lecteur peut en témoigner.

Image filée dans toute la strophe, comparant placé avant donc création d’un effet d’attente et donne l’impression à Paris d’être une immense ville possédant tout, inépuisable « tous les fleuves » V1 « la grand mer » V2 « tout », « toutes parts » V4 verbe « abonde » confirme l’idée que Paris regorge de tout comme la mer.

B) Comparaison marine

Paris est vu comme une mer. Premier quatrain met en valeur le gigantisme de la ville. Comparaison Paris/Mer « semblable » V2 sert d’outil de comparaison placé après hémistiche. Le Poème s’ouvre sur le nom « mer » V1 et se termine sur « fanges » V14 renvoie a l’image d’eau mais souillée ce qui est surprenant pour qualifier Paris après un long exil. « Tout les fleuves », « la grand mer » vocabulaire de l’eau et « abonde » V4 qui donne l’impression d’être comme un gouffre.

C) Thème de la grandeur

Deuxième quatrain, comparaison et image. Les quatre vers font une une analogie avec « la Grèce féconde » V5. Rapprochement par l’intermédiaire de tournures comparatives avec « on peut nommer » V6 ou « on peut estimer » en fin de vers avec Rome, l’Asie et l’Afrique. Ce qui fait de Paris une citée brillante car la Grèce renvoie au savoir, Rome à la grandeur, l’Asie à la « richesse » V7 et l’Afrique à de « rares nouveautés » V8.

Rime riche V5 et V8 « conde » vient renforcer cette image de richesse.

Image hyperbolique de Paris « grande citée » V9 fascination

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