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Analyse Phèdre, Racine, A. V, sc. 6, v. 1498-1570

Analyse sectorielle : Analyse Phèdre, Racine, A. V, sc. 6, v. 1498-1570. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  7 Février 2020  •  Analyse sectorielle  •  1 486 Mots (6 Pages)  •  1 087 Vues

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A. V, sc. 6, v. 1498-1570

("A peine nous sortions des portes de Trézène" à "Et que méconnaîtrait l'œil même de son père")

Situation :

Phèdre marque le début du succès pour Jean Racine. Il devient avec cette pièce en 1677 le grand tragédien du classicisme.

Cette pièce de Racine se situe à Trézène, en Grèce antique.

Basée sur la mythologie grecque, elle met en scène la passion incestueuse et donc interdire de Phèdre, femme du roi d’Athènes Thésée, pour son beau-fils Hippolyte.

Phèdre, croyant son époux Thésée mort, a révélé son amour pour son beau-fils Hippolyte. Mais son beau-fils repousse ses avances et le retour de Thésée que l’on croyait tous mort conduit Phèdre à accuser Hippolyte de lui avoir déclaré son amour.

Dans l’acte IV, scène 2, Thésée maudit son fils et demande à Neptune de le venger.

Peu après, Thésée commence à comprendre sa méprise, il doute de la trahison de son fils.

Le passage que je vais analyser se situe à la fin de la pièce. Nous sommes proches du dénouement, qui lui se déroule dans la scène suivante.

Et Théramène, gouvernant d’Hippolyte, vient de lui apprendre la mort de son fils.

C’est dans une tirade que Théramène décrit les circonstances de la mort d’Hippolyte.

Enjeu :

Le passage que je vais analyser, qui, je rappelle, se trouve dans l’acte V, sc. 6 du vers 1498 au vers 1570, est une tirade dans laquelle Théramène décrit les circonstances de la mort d’Hippolyte après que Thésée ait demandé à Neptune de tuer son fils, mais aussi après ses regrets.

C’est là qu’on apprend la mort d’Hippolyte après la malédiction provoquée par son père. Thésée comprend alors que son fils ne l’avait pas trahi et il regrette la malédiction qu’il lui a infligé. C’est dans ce passage qu’Hippolyte est représenté comme un héros.

Structure du passage :

J’ai découpé le passage en 3 parties.

1. Hippolyte sortant de Trézène (v. 1498 à 1506)

a. J’ai coupé ici parce que l’imparfait est utilisé et ensuite nous avons un changement de temps verbal. Mais aussi parce que c’est le moment où il y a le trajet, on met en place le cadre du lieu.

2. Le monstre et le combat (v. 1507-1554)

a. J’ai coupé ici parce qu’il y a aussi un changement de temps verbal, mais surtout qu’on se concentre sur les actions

3. L’agonie d’Hippolyte dans les bras de Théramène : le message final. (1555-1570)

Ma deuxième partie est particulièrement longue, elle comporte presque 50 vers, donc je l’ai divisée en sous catégories :

a. L’arrivée du monstre

b. Les réactions d’Hippolyte qui, contrairement aux autres, attaque le monstre

c. La panique des chevaux

d. Hippolyte traîné par ses chevaux

e. Le rendez-vous mortuaire d’Hippolyte et de ses grands-parents

Mais c’est surtout la partie où se déroule toute l’action.

Analyse :

Pour cette analyse, j’ai décidé d’utiliser « Comment Jean Racine procède-t-il pour faire passer de l’émotion à travers cette tirade de Théramène, destinée à Thésée ? (faire passer de l’émotion à Thésée et au lecteur) » comme axe d’analyse.

L’émotion qui est transmise au spectateur est avant tout par rapport au fait que c’est Théramène, le gouverneur qui la rapporte. Il est très touché, lui-même par la mort d’Hippolyte étant donné qu’il a vécu avec pendant de nombreuses années.

Théramène raconte l’histoire de la mort d’Hippolyte comme de deux sortes de points de vue, parce qu’il y a été présent mais il y a aussi participé.

Par exemple, au premier vers de sa tirade, au vers 1498, il utilise « nous » ce qui signifie qu’il est inclus dans la phrase.

Plus tard, il ne va plus utiliser le nous mais il va commencer à utiliser « je » en disant « j’ai vu, seigneur, j’ai vu » v. 1547 il utilise le verbe vu conjugué à la 1ère personne donc il a vu lui-même. Il ne fait plus partie de l’action avec les autres mais est devenu solitaire.

Ces diverses utilisations de personnes de conjugaison vont aider à transmettre de l’émotion au spectateur puisque Théramène le raconte vraiment du fond de son cœur, disons.

(Parallélisme)

Utilisation de la 3ème personne (« Il », « le monstre bondissant », « ils », …)

Au vers 1545, Théramène interrompt son récit « Excusez ma douleur. Cette image cruelle / Sera pour moi de pleurs une source éternelle. ».

Il témoigne de sa douleur ce qui met un accent sur sa tristesse, et en plus, il y a une rime avec « douleur » et « pleurs » puis la rime finale de sa phrase « cruelle » et « éternelle », ce qui va captiver l’attention.

Nous avons aussi des marqueurs de temps qui relatent le fait de la rapidité de l’action.

« J’y cours » v. 1555

« J’arrive, je l’appelle » v. 1559

À peine nous sortions, soudain, cette fois, bientôt, soudain

Insérés

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