Analyse Linéaire du Chapitre 2 de Voyage au Centre de la Terre de Jules Verne

Chapitre 2

Introduction :

Jules Verne, auteur réaliste, romans d’aventures, science-fiction, didactique, 1864, présente l’élément perturbateur, collection voyages extraordinaires.

Mouvements et problématique :

- Dialogue entre Otto et Axel (L1 à L14)

- Description minutieuse du parchemin (L15 à L27)

En quoi cet élément perturbateur permet-il à Jules Verne d’associer ces talents de pédagogue et de conteur ?

Premier Mouvement :

- Les répliques du professeur sont longues, celles d’Axel courtes

- L1 : l’interjection « ah » révèle l’ignorance d’Axel, l’adjectif « beaux » n’est pas approprié face au caractère exceptionnel du livre.

- L2 : L’enchainement de phrases exclamatives et la répétition « caractères » montre que Otto est choqué.

- L2 et L3 : Les termes « malheureux » et « ignorant » et le tutoiement montrent que Otto prend Axel pour un quelqu’un qui ne sait rien.

- L5 et L6 : La question d’Otto attend une réponse totale (oui ou non) Axel répond alors « Je m’en garderais bien… » on comprend donc qu’Axel joue un rôle, une sorte de comédie.

- L7 et L8 : Le texte multiplie les procédés d’opposition : conjonction de coordination « mais » préposition « malgré » négation « ne guère » cela montre que la seule préoccupation du savant est la science.

- L9, L10 et L11 : tirade explicative de l’oncle Otto, précisions spatiales « en Islande » précisions culturelles « dieu Odin » Le scientifique mêle donc la rationalité et le fantastique.

- Dans ce dialogue, on peut comparer Axel aux lecteurs.

Dernier mouvement :

- L15 : forme empathique « ce fut…qui » annonce l’élément perturbateur.

- L15 à L18 : Le parchemin est dévalorisé par Axel « parchemin crasseux » « bouquin » « brimborion » « vieux document » « vieux livre » contrairement au professeur qui est fasciné par ce parchemin : « se précipita » « avec une avidité facile à comprendre » « haut prix à ses yeux ».

- L20 à L22 : description du parchemin avec des valeurs chiffrés « long comme 5 pouces, large de 3 »

- L23 à L25 : C’est un point de vue omniscient qui prend la parole, il continue la description avec un « fac-similé exact » c’est un regard rétrospectif

- Proposé un fac-similé permet à Jules Verne d’inclure le lecteur dans l’aventure. Apporte de la Vraisemblance.

Conclusion :

Jules Verne associe ses talents de conteur et de pédagogue en proposant un cours divertissant sur les caractères runiques mis en scène dans une joute verbale et en incluant le lecteur dans l’histoire à l’aide d’un fac-similé exact et d’une description minutieuse du parchemin.

...