Analyse Linéaire : Les obsèques de la lionne
Analyse sectorielle : Analyse Linéaire : Les obsèques de la lionne. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Soaz_0804 • 27 Janvier 2021 • Analyse sectorielle • 876 Mots (4 Pages) • 8 364 Vues
Les obsèques de la lionne
Analyse linéaire
Intro :
Jean de la Fontaine est un fabuliste du 17è siècle qui aime à critiquer de façon à peine voilée les travers de son époque, et notamment ceux de la noblesse. « Les Obsèques de la lionne », fable issue du recueil Les Fables de 1668 en est une parfaite illustration. L’auteur y décrit le fonctionnement de la cour et des courtisans en mettant en scène le mort de la femme du Lion. Nous nous demanderons comment, par l’intermédiaire de ses Fables, LF transmet des conseils tout en divertissant. Pour cela nous étudierons d’abord la mort de la lionne et ses obsèques, puis dans un second temps l’opposition entre le Cerf et le Lion qui apporte une morale.
I- Les obsèques de la lionne V.1 à 29 :
1/ La mort de la lionne et ses obsèques (V.1 à 14) :
• Mise en situation immédiate : « La femme du lion mourut »
• Champs lexical souffrance : « mourut, consolation, affliction, cris... » →souligne la tragédie de ce décès. V.1 à 12.
• V.3 : S’acquitter : devoir des courtisans pour faire plaisir au prince.
• V.4 : « compliments de consolation » → flatter et plaire au roi par des condoléances pas forcément sincères.
• V.5 : vérité générale → les condoléances sont douloureuses à entendre.
• V.4-5 : antithèse consolation/affliction.
• V.6 à 10 : organisation des obsèques de la lionne de façon très humaine : « tel jour, tel lieu, prévôts, régler, placer... » → pourrait presque faire oublier qu’il s’agit d’un animal.
• V.11 : « jugez si chacun s’y trouva » → ironique, montre le caractère ‘obligatoire’ d’être présent pour satisfaire le Lion.
• V.12 : « aux cris s’abandonna » → douleur du Lion
• V.13 : « tout son antre en résonna » → retour à l’animalier
2/ La perception de l’auteur sur la cour (V.15 à 24) :
• V.15 : « On entendit à son exemple » → courtisans qui imitent le roi dans le but de le satisfaire
• V.16 : opposition animal/humain avec rugir/patois, courtisans
• V.17 : « je » → aparté de la part de l’auteur
• V.18 : oxymore tristes/gais → montre l’indifférence des courtisans et se moque de leur manière de se définir par les désir du roi.
• V.19-20 : description de l’hypocrisie des courtisans avec antithèse être/paraître qui appuie dessus.
• V.21 : « caméléon » : courtisans qui changent pour plaire au roi, « singe du maître » : imitent le roi.
• V.22 : hyperbole « mille corps » + « un esprit anime mille corps » → les courtisans se calquent sur le roi.
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