Analyse De Pratique : la planification des soins que je réalise lors d’une journée

Dans le cadre de mon stage dans la Résidence Orpéa Quentin de La Tour, je dois réaliser une analyse de pratique. Celle-ci aura pour sujet la planification des soins que je réalise lors d’une journée. L’établissement est composé d’un rez-de-chaussée et de trois étages. La salle de soins est située au rez-de-chaussée ainsi que l’unité Alzheimer. Dans les trois autres étages sont répartis les résidents selon leur dépendance, soit les résidents les plus dépendants au troisième étage et les moins dépendants au premier. Mes horaires sont compris entre 7h30 et 18h30. Il y a deux infirmières qui travaillent la journée : une qui fait le même horaire que moi et une autre qui travaille de 9h à 20h.

Ainsi lors de mon arrivée à 7h25, je vais dans la salle de soins. Une aide-soignante vient me signaler qu’une résidente, Mme N., au premier étage est en détresse respiratoire pendant que je vérifiais que les chariots contenant les piluliers des patients étaient bien prêts. Je prends le tensiomètre et un respirateur portable, laisse un mot pour l’infirmière, Cindy, lorsqu’elle arrive et suit l’aide-soignante jusqu’à la chambre de la résidente en difficulté. Je lui prends ses constantes (Tension Artérielle, Saturation en oxygène et Pulsation cardiaque), l’installe en position demi assise et lui mets de l’oxygène à 5L tout en la rassurant. Sa saturation remonte dans des proportions normales alors je lui baisse le volume d’oxygène à 3L. Au bout de quelques minutes, Mme N. reprend son souffle et semble moins paniquée. Je redescends alors dans la salle de soins et transmet à l’infirmière qui a reçu les transmissions de l’AS de nuit. Elle me dit de monter avec les chariots contenant les piluliers des patients des trois étages et de la rejoindre dans la chambre Mme N. Elle lui reprend les constantes et la rassure en lui expliquant ce qu’il s’est passé.

Ensuite, nous montons au troisième étage et distribuons les médicaments aux résidents dans leurs chambres en vérifiant les ordonnances et réalisons les glycémies capillaires ainsi que les injections d’insuline nécessaires. Une fois ceci fini vers 9h15 dans les trois étages, nous redescendons dans la salle de soins où nous retrouvons l’infirmière arrivée à 9h, Mélanie, qui a distribué les médicaments au rez-de-chaussée.

Alors, Cindy, qui était avec moi, choisit de réaliser le travail administratif et avec Mélanie, nous regardons les différents soins à réaliser dans la journée. Il y a trois pansements de trois résidents à aller changer, un aérosol à dispenser à Mme C au troisième étage, le matin et l’après-midi, deux injections à faire et des surveillances de constantes à faire à plusieurs résidents. Mélanie me proposent de prendre en charge les résidents nécessitant la réfection de leurs pansements, les aérosols et les prises de constantes, et elle, ferait les injections l’après-midi tandis qu’elle préparerait les piluliers et aiderait Cindy pour les tâches administratives.

Je commence donc par aller faire l’aérosol de Mme C. au troisième étage qui accepte de faire son aérosol non sans réticences. Ensuite, je redescends au premier étage pour faire les pansements de Mme B. Etant très souffrante lors de la réfection de son pansement, elle a eu une prémédication afin de mieux supporter le soin. Ses pansements se situent sur toute la jambe, de la cheville au genou. Il s’agit d’une pathologie assimilée à un ulcère géant ayant détérioré la peau et laissant l’aponévrose entourant les muscles à vif. Il s’agit de pansements délicats car douloureux. Le protocole consiste à nettoyer la plaie avec du sérum physiologique puis d’entourer les jambes de tulle gras en appliquant dessus des compresses avec de la flammazine puis de les contenir sous un bandage. Ce soin me prend du temps et pendant celui-ci une AS vient me demander si je peux réaliser la toilette de la patiente ensuite, ce que je fais. Une fois terminé, je retourne voir Mme N. qui a eu une détresse respiratoire lorsque je suis arrivé pour contrôler de nouveau ses constantes, qui sont dans les normes.

Je descends donc vers 11h avec le chariot dans la salle de soins. Cindy et Mélanie se répartissent les activités, c’est-à-dire la distribution des médicaments dans l’unité Alzeihmer et au troisième étage. Mélanie va au troisième étage et je la suis. Nous distribuons les médicaments aux résidents. L’équipe nous signale que Mme G. est asthénique. Je redescends prendre le tensiomètre puis vais la voir avec Mélanie afin de contrôler ses constantes (TA, Sat, Puls et T°). Ces dernières sont dans les normes mais voyant l’état fébrile de Mme G., Mélanie lui propose de manger dans sa chambre, ce que Mme G. accepte. Vers 11h30, nous revenons dans la salle de soins, retrouvons Cindy, et prenons les chariots des premier et second étages ainsi que du troisième pour donner les traitements aux résidents mangeant au restaurant avant qu’ils ne déjeunent. Je réalise une glycémie capillaire à Mme S. aussi. Une fois terminé vers 12h, nous retournons dans la salle de soins. J’y réalise les transmissions écrites de mes actes réalisés le matin. Vers 12h15, je prends ma pause.

Une fois ma pause terminée vers 13h, je retourne dans la salle de soins. Ayant pris du retard dans la réalisation de mes actes, je vais dans l’unité Alzheimer afin de me rendre compte si Mme D. est disponible pour que je réalise ses pansements et la résidente est en effet disponible. Je retourne chercher mon chariot à pansements et réalise ses pansements. Cette résidente est atteinte de la maladie d’Alzheimer et peut être agressive verbalement. Je lui défais son pansement au pied droit. Il s’agit d’une plaie infectée sur l’arête externe de son pied. Je réalise le pansement en le nettoyant selon un protocole Bétadine, puis applique de la Flammazine sur la plaie, la couvre d’une compresse et mets un bandage dessus. La patiente se laisse faire malgré certaines réticences. Ensuite, je fais son pansement de jambe gauche : celle-ci comporte un eczéma du dos du pied jusqu’au genou. Le protocole est de laver la jambe avec son savon habituel, de sécher, d’appliquer une pommade contenant des corticoïdes, et de l’entourer avec des compresses et un bandage. Une fois terminé, je réinstalle la patiente à sa place initiale. Ensuite, l’équipe avait demandé dans la matinée de regarder le pansement de Mme L. Il s’agit d’un pansement d’ongle incarné. Je le réalise et retourne dans la salle de soins avec le chariot vers 14h pour les transmissions.

Une fois les transmissions terminées vers 15h, je retourne terminer les soins qui m’ont été attribués. De la sorte, je monte au troisième étage pour

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