Affaire Calas cas

Affaire Calas

Le président présente les faits.

Présentation :

Jean Calas : Je me nomme Jean Calas , j'ai 63 ans. Je suis marchand et je loge à la grande rue des Filletiers.

Le président parle.

Jean Calas : Je jure de dire toute la vérité et rien que la vérité.

• Jean Calas vous êtes inculpés de meurtre envers votre propre enfant, veuillez nous expliquer les faits.
• Je n'ai pas tué mon enfant,je l'ai retrouvé mort couché à terre alors que la porte de la boutique était fermée. Je vous le jure mais enfin je suis protestant et pratiquant, jamais je n'aurais commis un tel pêché. Oh que Dieu lui ouvre les portes du paradis.
• Mais enfin M. Calas nous avons des témoins, vous l'avez tué, c'est un infanticide.
• La foule ? Appelez vous cela des témoins ? Ils m'accusent sans même avoir de preuves. Quelle facilité. Vous faites erreur judiciaire en m'accusant ainsi.
• En tant que croyant n'avez vous pas peur de brûler en enfer ? En tant que croyant n'avez vous pas honte de mentir ainsi ?
• C'est mon enfant, c'est la prunelle de mes yeux, la chair de ma chair, comment aurais-je pu faire cela, tué mon fils, vous m'accusez à tort. Avez vous des enfants ? Si vous en aviez vous comprendriez une seconde la situation dans laquelle je me trouve. Comme vous le dites si bien je suis croyant, Dieu, Dieu seul sait que je dis vrai, et ma famille en est témoin.
• Votre famille est certes protestante, vous aviez surement peur que votre fils Marc Antoine influence le reste de la famille en se convertissant au catholicisme.
• Non, ma servante est elle même catholique, elle a élevé mes enfants comme si c'était les siens.
• Ce n'est qu'une simple servante après tout.
• Oui une simple servante qui a été à notre service pendant 25 ans, ce qui est tout de même énorme, pourquoi ne l'aurais-je pas tué avant alors ?
• Monsieur le juge n'est ce pas logique : nous savons que votre fils Louis Calas s'est converti au catholicisme sous l'influence de votre servante, il a rompu avec votre famille ce qui explique que vous n'avez pas supporté une seconde fois que son frère Marc – Antoine se convertisse, lui, également, ce qui en vient a en conclure que vous l'avez tué afin que cela ne se reproduise une seconde fois.
• Juge : M. Calas vous reconnaissez vous dans cet argument ?
• Je... J'ai découvert mon fils pendu mais je ne l'ai pas tué c'est absurde.
• Il a été pendu vous dîtes ?, il me semblait que vous l'aviez retrouvé mort couché à  terre.
• Oui certes j'ai menti mais j'ai fait cela pour conserver l'honneur de ma famille, tout ce que je sais c'est que je ne l'ai pas tué voyons c'est mon enfant.
• Moi tout ce que je sais après ce mensonge c'est que vous êtes coupable.

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