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1909 de Guillaume APOLLINAIRE

Commentaire de texte : 1909 de Guillaume APOLLINAIRE. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  28 Décembre 2022  •  Commentaire de texte  •  1 190 Mots (5 Pages)  •  604 Vues

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1909 est un des 70 poèmes du recueil Alcools de Guillaume Apollinaire publié en 1913. Il introduit l’idée de modernité du XXème siècle par sa nouvelle forme  et par l’abandon des règles de versification classique. Apollinaire est un adepte du calligramme cubisme et surréaliste. Dans le poème 1909 il aborde le thème de la femme désirée. Ce poème dans le recueil alcools se situe juste avant le poème à la santé de septembre 1911 qui a été écrit quand Apollinaire était incarcéré. Le poète fait le portrait d’une jeune femme désirée puis il se contredit en décrivant une femme aimée mais vivant dans un monde d’ouvrier. Nous pouvons -nous demander Comment le poète fait-il deux portraits opposées de la femme aimée de manière modern ? nous allons y répondre en trois temps, tout d’abord le jeu entre l’ancien et le moderne puis le portrait d’une femme désirée et enfin nous achèverons sur un portrait de la femme aimée, plus réaliste du monde moderne.

I] jeu entre l’ancien et le moderne

        Apollinaire est un poète du XXème siècle il cherche a renouveler le monde de cette manière il utilise l’ancien et le modernise. Nous allons voir dans tout d’abord nous intéresser à l’ancien puis comment Apollinaire réussi à le rendre moderne.

        Apollinaire pour la dernière strophe garde la forme des ancien poème classique, il s’agit d’un sizain écrit en alexandrin ce qui respecte la tradition. On retrouve une partie de la versification classique avec des rime « nouveau/ cerveau ». On retrouve l’ancien monde dans le choix du thème banal de la poésie traditionnelle, le thème de l’amour et de la femme désirée. Il reprend aussi l’idée de l’idéale féminin ce qui nous rapporte à la poésie du XIXème siècle.

        Mais Apollinaire instaure sa touche de modernité dès le titre fait de chiffre. Il invite le lecteur à se demander pourquoi « 1909 » ? s’agit-il de la date à laquelle il a écrit ce poème ? ou encore la date de sacrement de Jeanne d’Arc ? ou bien la date de rencontre avec la femme décrite ? Il évoque le monde industriel à de nombreuse reprises « le peuple habile des machines » « le fer » un monde antipoétique. Il instaure une nouvelle forme qui abandonne les règles de versification classique, fait de vers irréguliers (8 strophes : 2 quintils, 2 tercets, 1 vers unique, 1 distique, 1 quatrain et 1 sizain). Aussi il montre une opposition entre les strophes 1,3 et 5 et la dernière strophe (qui elle a une forme ressemblant à celle de la poésie classique). Il utilise l’allitération en [f] au lieu des rimes comme dans la poésie classique « le fer était leur sang la flamme leur cerveau ». Cette idée se poursuit grâce à l’assonance en [o] « robe » « violine » « or » qui marque l’abandon définitif des rimes de la versification classique. La description de la femme dans la strophe 1 et 3 se retrouve dans la strophe 5 il fait donc une destruction reconstruction ce qui évoque encore une fois l’idée de modernité. Le poète décide d’abandonner la ponctuation pour permettre au lecteur une lecture libre et ouverte à l’interprétation de chacun.

        Cette nouvelle forme permet au poète de rejeter l’ancien et montre sa volonté de nouveauté. Il utilise des thèmes ancien et montre une nouvelle vision du monde en faisant le portrait de la femme poétiquement et musicalement.

II]femme désirée/ idéale

        Apollinaire commence par faire un premier portrait d’une femme idéale à ses yeux et plutôt de bonne famille.

        Il fait une description positive de la femme qui renvoi peut-être à Jeanne d’Arc ou bien à la Marianne « un visage aux couleurs de France » « les yeux bleus les dents blanches et les lèvres très rouges ». Puis il continue en faisant sa description vestimentaire « une robe en ottoman » qui fait référence à la culture Turc. Il évoque la femme de manière douce et pure en la comparant à un ange « Les yeux dansants comme des anges ». Le vers unique « N’entendra-t-on jamais sonner minuit » permet de suspendre le temps car c’est une phrase interrogative et au futur. Elle fait aussi référence à cendrillon qui montre l’idée que la femme est comme une princesse. « La Dame » traduit sa classe sociale, elle montre aussi grâce au déterminant définit « la » l’individualité de cette femme. La comparaison avec Mme Récamier « Elle était décolletée en rond et coiffée à la Récamier » montre sa grande beauté. La description « dents blanches lèvres très rouge » montre l’hygiène irréprochable de cette femme ce qui évoque sa richesse.

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