Étude linéaire juste la fin du monde scène 3 deuxieme partie

Texte bac 2

Lagarce – Face à face Antoine/Louis

Introduction : 

Cette œuvre est une pièce de théâtre écrit en 1990 par Jean Luc Lagarce, dramaturge, écrivain et poète du 20ème siècle. Cette scène est importante car c’est la dernière scène avant l’épilogue et car Antoine, le frère de Louis, expose dans une longue tirade l’ambivalence de sa relation avec Louis, entre le ressentiment et l’amour compassionnel.

Mouvement :

1er : début – 11 : sentiment de culpabilité d’Antoine

2ème : 12 – 16 : éloge paradoxal de Louis de la part d’Antoine

3ème : 17 – 27 : remise en question d’Antoine sur lui-même

4ème : 28 – fin : évocation de l’échec du projet initial

Problématique :

Etude linéaire 

l.1 : constat d’Antoine en opposition avec les 12 ans d’absence

l.4 : « accables » : confrontation classique des frères

passage de moi à nous (le nous désigne la famille)

l.1-4 : anaphore de « tu » désignant Louis, épanorthose en gradation, se corrige

l.5 : retour en arrière dans le temps → analepse

« j’ai encore plus peur pour toi que lorsque j’étais enfant » : aveu

l.7 : expression d’un malaise quand il compare sa vie à Louis  

Sentiment de culpabilité (pensait que Louis avait une meilleure vie)

l.10-11 : « avoir failli se lamenter » : bcp de verbes en succession → pensées étouffées

Mouvement 2

l.13 : « ô tellement silencieux » : invocation, répétition de « silencieux » 

l.14 : « silencieux, bon, plein de bonté » : rappel de son absence et silence (gradation), rappel de la scène 3 (reproche de Suzanne)

l.15-16 : éloge paradoxal montrant la douleur de Louis et le mal-être qu’Antoine ne remarque pas

Mouvement 3

l.17-18 : comparaison avec son frère, remise en question. Négation totale

Prise de conscience d’Antoine dans ce rapport à Louis.

l.19 : utilisation du futur qui annonce ce qu’il s’est passé et se qu’il va se passer, évocation d’un sentiment d’abandon

l.20 : sentiment de vide

l.17-18-20 : gradation descendante de son estime, remise en question = dévalorisation de lui-même

l.21 : évoque une future solitude, anticipation des regrets de ses paroles

l.22 : « exactitude » : épanorthose → sc 3 (Suzanne)

l.24-25 : répétition de ressentiment → insistance sur sa remise en question de + en + violente (rancœur, colère) contre lui-même

l.26 : question, sentiment qu’il ne l’écoute pas

Mouvement 4

l.27 : réponds par une question : « oui ? », donne le sentiment qu’il n’a pas écouté

l.28-29 : réaction d’Antoine : blocage, il a dit e qu’il avait à dire, il ne dira plus rien

l.30 : Antoine désigne sans nommer ceux-qui pourrait ne pas comprendre ce qu’il vient de faire, jugement négatif, peur de se dévoiler.

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