ÉCONOMIE - L'offre et la demande en action
Étude de cas : ÉCONOMIE - L'offre et la demande en action. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Desbz34 • 29 Janvier 2019 • Étude de cas • 3 206 Mots (13 Pages) • 1 026 Vues
Évaluation sommative – Travail pratique 1 – L’offre et la demande en action
Préparé par :
François Desbiens
- À partir des informations sur les élasticités et toute chose étant égale par ailleurs, est-ce que les acheteurs d’automobiles sont avantagés du point de vue strictement économique par les innovations technologiques des dernières années qui ont fait diminuer de façon substantielle le coût des facteurs de production et accroître la productivité de l’industrie ? Expliquez. ½ page, 3 points
Les innovations technologiques sont monnaie courante de nos jours et affectent de plusieurs manières l’économie. Sur le marché des automobiles, les innovations technologiques permettent aux différentes industries de produire davantage avec moins et d’avoir un avantage compétitif. Cela se traduit par une augmentation de la productivité sur les chaînes de montage de l’industrie automobile. Cette augmentation de la productivité tend à réduire le coût de production unitaire pour chaque produit et donc d’augmenter l’offre des producteurs. D’un point de vue théorique, l’innovation permet le déplacement de la courbe des possibilités de production (CPP) vers le haut et vers la droite permettant une expansion des possibilités de production. Cette augmentation de l’offre peut mener à deux résultats possibles :
- L’augmentation de l’offre entraîne une forte baisse du prix et une faible augmentation de la quantité dans le cas d’une demande élastique.
- L’augmentation de l’offre entraîne une faible baisse du prix et une forte augmentation de la quantité dans le cas d’une demande inélastique.
L’analyse de l’élasticité-prix de la demande permet de comprendre la sensibilité de la demande suite à une variation du prix. Comme l’élasticité-prix de la demande est plutôt élevée (demande élastique) sur le marché de l’automobile, une diminution du prix d’un certain pourcentage du produit amène une augmentation de la quantité vendue supérieur à ce pourcentage. Il en résulte une augmentation des recettes pour les producteurs et vendeurs. Par ailleurs, le marché de l’automobile présente une élasticité-prix de l’offre plutôt faible (offre inélastique), ce qui signifie que les producteurs n’ont pas intérêt à augmenter la quantité de produit offert. Une élasticité-prix de l’offre faible permet de prédire qu’une augmentation du pourcentage de la quantité offerte sera inférieur au pourcentage de l’augmentation du prix. En d’autres termes, il est préférable pour les producteurs de priser une diminution du prix de vente des automobiles au lieu d’augmenter davantage la quantité produite et donc offerte. Une augmentation de la production entrainerait un coût marginal supérieur à la valeur marginale et les producteurs devrait réduire leur production dans le but de retourner à un niveau d’équilibre.
Dans ce contexte, les acheteurs d’automobiles sont avantagés du point de vue économique par les innovations technologiques des dernières années, car ils pourront se procurer des automobiles à moindre coût.
- Selon votre réponse en 1. et toute chose étant égale par ailleurs, est-ce que les consommateurs dépenseront plus sur le marché de l’automobile? Expliquez en illustrant graphiquement. ½ page, 3 points
Nous avons vu précédemment que l’augmentation de l’offre tend à faire baisser le prix du et augmenter la quantité du produit. Dans le cas du marché de l’automobile, nous avons été en mesure d’affirmer que les innovations technologiques auront pour effet de permettre une forte baisse du prix et une faible augmentation de la quantité. Ces choix seront déterminés par les producteurs et vendeur d’automobiles qui désireront augmenter au maximum leur recette. Dans ce cas précis, puisque la demande est fortement élastique, la motivation principale des acheteurs sera le prix accorder par les vendeurs. Je vous réfère à la réponse de la question numéro un pour plus de précision. De ce fait, plus la courbe d’une demande est élastique, plus celle-ci aura une pente abrupte. Veillez consulter la figure 2.1 ci-dessous.
Figure 2.1 Effet de l’élasticité sur la courbe de la demande
- Demande élastique
- Élasticité égale à 1[pic 1]
- Demande inélastique
Veillez noter que l’élasticité de la courbe est déterminée par le prix de vente fixer. À un certain prix, la demande tendra à être inélastique. Voir la figure 2.2 ci-dessous pour illustrer ce propos.
Figure 2.2 L’élasticité et les recettes [pic 2][pic 3]
Comme nous l’avons vu précédemment, lorsqu’une élasticité-prix de la demande est élevée, il est préférable pour les producteurs et vendeurs de diminuer le prix de vente plutôt d’augmenter la quantité offerte afin de favoriser de meilleure recette. Cela s’explique par la grande compétivité entre les différents producteurs automobiles. De ce fait, un prix plus faible d’un fournisseur augmentera de beaucoup la quantité de la demande des consommateurs pour son produit comparativement à ces compétiteurs. Malgré le fait que les consommateurs dépenseront un montant inférieur lors de l’achat d’un véhicule, ceux-ci seront porter à en acheter davantage ce qui permettra d’augmenter les recettes des détaillants. Dans ce cas, l’ensemble des acheteurs dépenseront davantage sur le marché automobile, mais à des prix plus compétitifs. Le vendeur et l’acheteur s’en retrouve gagnant-gagnant.
- Quel est l’impact sur le marché de l’automobile en général (ne pas distinguer les différents types de véhicules) si le gouvernement impose une taxe de vente sur le carbone (essence) pour réduire de façon substantielle les gaz à effet de serre (GES)? Expliquez. ½ page, 3 points
L’imposition d’une taxe de vente sur le carbone par le gouvernement aura sans aucun doute un effet sur le marché de l’automobile. Puisque les automobiles et l’essence contribuent grandement aux émissions de GES, le gouvernement tente de profiter de l’élasticité-prix croisée négative (biens complémentaires) de ces deux produits pour faire d’une pierre deux coup. Le but de la taxation de l’essence étant de non seulement réduire la consommation de celle-ci, mais également le nombre de nouveaux véhicules sur les routes. Selon la loi de l’offre et de la demande, l’augmentation du prix de l’essence aura pour effet de diminuer sa demande. À l’inverse, si la production ou la vente d’un bien coûte plus cher, l’offre tendra à diminuer. L’imposition d’une taxe amène donc la valeur marginale sociale au-delà du coût marginal social. Le surplus du producteur et du consommateur sont alors diminués. Puisque sur le marché de l’essence on observe des élasticités-prix de la demande et de l’offre fortement inélastique, l’augmentation du prix de l’essence suite à l’imposition d’une taxe n’aura pas de grande conséquence sur les quantités de ce bien échangées. Cependant, du côté du marché automobile, l’élasticité-prix croisée de la demande d’automobile par rapport à l’essence est plutôt négative. La demande sur ce marché plutôt élevé permet de prévoir une diminution de la demande d’automobile par les consommateurs suite à l’imposition de la taxe. La raison est simple, plus les ménages doivent payer cher pour l’achat de leur essence, moins ils ont de fond disponible pour l’achat de d’autres bien tel que les automobiles. Du côté des producteurs, la diminution de la demande devra être compenser par la recherche et le développement pour produire des véhicules plus écoénergétique ou même électrique. S’il arrive à faire diminuer l’impact de l’augmentation du coût de l’essence sur les consommateurs, ils arriveront à contrer la diminution de la demande. Dans le cas contraire, certains consommateurs se tourneront vers des produits substituts tel que la marche, le vélo, les transports en commun auquel la taxe sur la vente de carbone aura un moins grand impact ou voir même aucune incidence.
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